Un hommage à Jacqueline Boulet-Varliette

Actu de l'Iram

Fin 2023, nous avons appris avec tristesse le décès de Jacqueline Boulet-Varliette qui a joué un rôle important dans l'histoire de l'Iram. Plusieurs salariés et membres de l'Iram ont tenu à partager leurs condoléances ou quelques souvenirs, que nous reproduisons ci-dessous en témoignage à cette femme qui a marqué les premières années de notre structure.

Oui les femmes à l’IRAM dont on parle régulièrement aux nouvelles générations sont les « Annette », « Marie-Jo » ou « Andrée » ; celles qui ont mené le travail de terrain au Niger et ailleurs. Et on oublie trop souvent celles rue de la Glacière et avant rue de la Bourdonnais qui étaient « les petites mains » ! comme disaient certains dinosaures, pour assurer le fonctionnement de la structure au quotidien.

Jacqueline fut de celles-là, engagées par Henryane et Yves dès le démarrage de l’IRAM et ayant marqué l’institution naissante avec Fanchon et Jacqueline Peyres. Nous (les gens du terrain) savions, compter sur leur attention bienveillante … Jacqueline avec sourire (dans le deuxième bureau à gauche en rentrant) savait écouter, partager l’information, conseiller, dépanner, jouer un rôle de pivot essentiel du dispositif Iramien à Paris. A l’occasion de son départ nous lui disons un grand Merci.

Sa vie fut façonnée et bousculée par l’histoire de l’IRAM : vie personnelle, vie familiale, vie professionnelle, vie sociale… Elle fut aussi une militante active. En 1974, peu après la signature du programme commun entre le PC et le PS, elle contribua à la création d'une cellule inter-entreprises (Iram, Irfed, Iedes) du Parti communiste français. Cette cellule était rattachée à la section du PC du 13ème arrondissement.

Toujours fidèle à ses convictions et au parti communiste, sa retraite venue, elle s'engagea à la Fondation Gabriel Péri où elle réalisa la revue de presse pendant plusieurs années. Elle se mobilisa sans compter au moment du coup d’état au Chili pour l’accueil des réfugiés en France et poursuivit cet engagement en séjournant plusieurs années au Chili.

A ses enfants et petits- enfants nous disons notre honneur de l’avoir connue.

Etienne Beaudoux et François Doligez.

 

Toutes mes condoléances à la famille de Jacqueline et à toute l'équipe de l'Iram. Paix à son âme.

Dr Guy-Florent Ankogui-M’Poko

 

Jacqueline était, avec Fanchon, un pilier du siège de l’Iram. On pouvait compter sur sa gentillesse, sa connaissance des projets et des personnes. Dans les périodes de tension entre les “révolutionnaires” et les “réformistes”, ses convictions et ses engagements allaient de pair avec son sens du dialogue et du compromis, avec sourire et bonne humeur contagieuse. Nous partageons la peine de sa famille.

Jean-François et Vicki Barrès

 

Bien triste nouvelle... J'ai d’abord apprécié son amabilité et son efficacité : en 1976 l'IRAM comptait environ 45 expatriés, un sacré boulot de gestion ! Après le "golpe" de Pinochet (11 septembre 1973), nous avons organisé une collecte dans les milieux de la coopération qui a permis à plusieurs amis chiliens d'échapper aux griffes du dictateur. Un souvenir particulièrement lumineux : vers 2007, une rencontre au Sauvan (dans le Gard, au-dessus de la Cèze), chez Jacques et Ghislaine Goethals, avec sa collègue en charge des finances et Henryane de Chaponnay : un moment lumineux !

Depuis le tournant du siècle, alors que nous étions tous deux à la retraite, de nombreuses rencontres à Paris (elle habitait dans les tours de la porte d'Italie), à l'occasion de mes passages dans la capitale, assorties d'échanges téléphoniques. Nous avons beaucoup échangé, dans une atmosphère très amicale. Le Chili, qu'elle connaissait bien, y occupait une grande place. J'ai vu sa santé se dégrader, et son moral avec... A bientôt ma chère Jacqueline.

René Billaz

 

Mes condoléances à sa famille.

Bernard Bonnet

 

Toutes mes condoléances à toute sa famille, j'ai connu Jacqueline lors des journées d’études Iram de 2000.

David Cohen-Solal

 

Méchante surprise que ce décès de Jacqueline... Pour moi c'est le souvenir des presque débuts de l'Iram et de son engagement aux côtés des fondateurs. Sa gentillesse et son attention aussi pour les novices dont j'étais et qui ne savaient pas à quelle sauce ils seraient mangés ! Heureuse de l'avoir encore croisée il n'y a pas si longtemps vers la place d'Italie... Transmets ma tristesse aux siens.

Annette Corrèze


Les acompaño con el pensamiento. Jacqueline est une grande amie depuis longtemps.

Olivier Delahaye


Pour moi Jacqueline reste le premier visage de l’Iram, la première personne que j’ai rencontrée quand je suis venu à mon premier rendez-vous avec René. Et j’étais très heureux de la revoir le jour des 60 ans IRAM avec toujours le même regard lumineux. Amitié

Philippe Dierickx


Quelle triste nouvelle ! Je garde un très bon souvenir de nos conversations avec Jacqueline et un beau cadeau qu'elle m'a offert : un livre publié en 2008 au Chili "Allende: presencia en la ausencia". Toutes mes condoléances à sa famille.

Daniela Duran Cid


C'est vraiment une page essentielle de l'histoire de l'IRAM qui s'efface je n'ai pas de document spécifique à fournir mais des années de souvenir et d'émotions indicibles... on est de tout coeur avec tous ses proches

Jean-Michel Fuster

 

Mes condoléances à la famille de Jacqueline que j’ai suivi ces derniers mois avec affection et tristesse devant l’aggravation de son état.

Françoise Jacquemet

 

Toutes mes pensées pour sa famille et ses proches. Sans avoir connu personnellement Jacqueline, je sais que son expérience et son engagement dès les débuts de l’Iram ont enrichi notre réflexion au niveau de notre chantier interne Histoires et Mémoires et, en particulier, en ce qui concerne la manière dont les femmes ont été prises en compte dans notre organisation.

Agnès Lambert

 

C'est avec tristesse et surprise aussi que j'apprends cette nouvelle. C'est une ancienne-pilier de l'IRAM qui nous laisse et qui s'en va. Pour les anciens dont je suis, c'était quelqu'un qui comptait dans la vie de la maison commune. Je m'associe à tous ceux et celles qui lui rendront hommage auprès des siens.

André Marty

 

Merci à vous de relayer ces messages si riches en amitié, par-delà la tristesse ! Oui, c’est une Jacqueline qui m’a accueillie avec gentillesse et mise à l’aise, le jour où, pour la première fois, j’ai poussé la porte du siège de l’Iram à Paris, tout intimidée, avant mon premier départ pour le Niger en 1971 ! Je suis de coeur avec sa famille et toute l’équipe de l’Iram !

Odette Snoy

 

Mes condoléances à la famille de l'illustre disparue. Que son âme repose en paix.

Bio Goura Soulé

Retour aux actualités