Alors que la production aquacole a, depuis quelques années, atteint, sinon dépassé, le tonnage des poissons issus de la pêche et que les ressources halieutiques ne cessent de diminuer en raison de la surpêche, l’aquaculture suscite un intérêt croissant au niveau de la sécurité alimentaire.
En Afrique de l’ouest, la Guinée dispose, depuis une vingtaine d’années, d’une expérience réussie de « pisciculture d’étangs » en Guinée forestière, grâce à des innovations dans les aménagements de bas-fonds et un accompagnement technique attractifs pour les exploitations familiales.
A l’échelle nationale, un inventaire des potentiels piscicoles a été réalisé à l’initiative de la Direction Nationale de la Pisciculture afin d’ouvrir la voie au « changement d’échelle » des innovations piscicoles de Guinée forestière. Dans les quatre régions naturelles du pays, différents milieux favorables à la pisciculture ont été recensés : mares des plaines d’exploitation ; retenues des barrages hydro-électriques et des périmètres irrigués ; bas-fonds, excavations minières, etc.