Dans les années 2000, le gouvernement du Sénégal a souhaité mettre en avant la formation professionnelle, et notamment lui conférer un véritable rôle pour le développement économique du pays. Une formation plus orientée  vers le marché de l'emploi, réactive localement, pour davantage d’insertion des personnes formées.

A l’appui de cette ambition, plusieurs stratégies et actions ont été initiées :  Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP, 2002), Stratégie de développement du secteur privé, Document de Politique Sectorielle de la Formation Professionnelle et Technique en 2001, Plan Décennal d’Education et de Formation (PDEF) en 2004.

Fort de ce cadre, le Gouvernement du Sénégal a souhaité  orienter plus fortement le secteur de la formation professionnelle vers des secteurs économiques prioritaires, comme l’industrie agroalimentaire, la pêche, le tourisme, le bâtiment et les travaux publics ou les services de transport et de logistique.

Afin de relayer concrètement cette stratégie sectorielle de l’ Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (ETFP), le Sénégal a sollicité et obtenu de l’Agence française de développement (AFD) le financement des deux projets PQRH (Projet de Qualification des Ressources Humaines) pour l’appui à la mise en œuvre de sa réforme.

Le projet a initié la mise en place de 4 Centres Sectoriels de Formation Professionnelle (CSFP) et de 2 extensions dans les domaines stratégiques du développement économique. Ces centres devaient permettre d’organiser des formations professionnelles, initiales et continues, afin de : (i) Améliorer la compétitivité de l'économie sénégalaise et de ses entreprises, (ii) Favoriser l’insertion des adultes et des jeunes dans la vie active.

Réalisations attendues :

- Structuration d’un Partenariat public-privé (PPP) de long terme via la conception, la réalisation et la gestion des CSFP dans les secteurs répondant à des enjeux de compétitivité de l’économie sénégalaise ;

- Réalisation des infrastructures et acquisition d’équipements ;

- Mise au point des formations et la rénovation des méthodes pédagogiques;

- Mise en place d’un modèle de gestion des centres.

L’évaluation a été menée via le Cabinet IRAM  par un expert international en formation

professionnelle et technique, un expert national, formation professionnelle, méthodologue en Approche Par Compétences et une experte internationale chargée de l'appui méthodologique en évaluation et du contrôle qualité.

Les critères du CAD de l'OCDE ont été mobilisés dans le cadre de cette étude  (pertinence, efficacité, efficience, impact, viabilité / durabilité), critères auxquels ont été ajoutés le critère spécifique de la valeur ajoutée de l'appui de l'AFD.

Une mission de terrain incluant une visite des centres concernés et des rencontres d’entreprises et d’apprenants a été réalisée en Décembre 2021.

Analyser le niveau d'exécution du PRAPS des Composantes (2) Gestion des ressources pastorales (Tchad, Burkina Faso et Sénégal) et (3) appui à la commercialisation des produits de l'élevage (Sénégal).
Fournir des recommandations en prenant en compte les risques associés aux deux composantes
Contribuer à améliorer la proposition du Plan Technique de Budget Annuel 2017

Plan d'action fournis, Feuille de route aux trois équipes, Recommandations (liens avec la décentralisation, mutualisation des savoirs entre composantes, principes d'ingénierie sociale, concertations avec les organisations professionnelles, élaboration d'un diagnostic pastoral etc.) et échanges/explications des capitalisations sur l'hydraulique pastorale, sur la commercialisation des animaux et sur la gestion des ouvrages collectifs ou communautaires (puits, forages, marchés, etc.).

Le programme vise à appuyer la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest) et les pays membres pour améliorer la pertinence et l’efficacité des politiques de réduction de l’insécurité alimentaire.

Il est structuré en quatre composantes :

i.  La première vise une meilleure prise en compte des nouveaux déterminants de l’insécurité alimentaire, dans le cadre d’une approche régionale. Elle se traduit notamment par le renforcement des systèmes d’information sur les marchés (SIM), l’élargissement des dispositifs de veille nutritionnelle, la réalisation d’enquêtes sur les revenus des ménages et l’amélioration du lien entre l’information et la décision.

ii.  La deuxième composante consiste en un appui institutionnel à la CEDEAO et à ses Etats membres pour mettre en œuvre et coordonner leurs politiques dans deux domaines clés pour la sécurité alimentaire : la régulation des marchés agricoles et les filets sociaux.

iii. La troisième composante correspond au financement d’opérations innovantes dont les résultats seront évalués en vue d’une extension à une échelle plus importante.

iv. La dernière composante regroupe les moyens, notamment humains, nécessaires au renforcement de la CEDEAO sur ces thématiques et à la mise en œuvre du programme.

 Le groupement IRAM-AEDES-ISSALA-LARES fournit le personnel de la cellule de coordination, basée à Lomé et intervenant dans l’ensemble des pays de la CEDEAO.  (un AT international et trois AT régionaux), ainsi que des experts court terme, mobilisables à la demande.

Mots-clés Gestion de projet de développement rural, dispositif de suivi-évaluation, chaînes de valeur et transformation, services financiers ruraux, infrastructures, appui à la structuration d’organisations d’éleveurs, schémas pastoraux, lutte contre le changement climatique, modèle innovants, genre et engagement des jeunes et des femmes, amélioration de la sécurité nutritionnelle

i) Mise en place de la cellule de coordination et définition des modalités de fonctionnement du programme dans un contexte institutionnel en évolution.

ii) Préparation et appui à la réalisation de plusieurs études concernant : la réserve régionale de sécurité alimentaire, le stockage par les OP, l’amélioration des instruments commerciaux aux frontières et, enfin, les filets sociaux.

iii) Appui institutionnel à l’ARAA (Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation) / CEDEAO dans la gestion administrative et financière du programme.

iv) Appui à l’ARAA/CEDEAO pour la conception et à la mise en œuvre du dispositif de suivi-évaluation

iv) Préparation et lancement de trois appels à propositions (montant total = 4 millions €) en vue du financement de projets innovants, couvrant 7 thèmes dans le champ du développement rural et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle : a) fortification des aliments ; comportements alimentaires et promotion des chaines de valeur agricoles locales ; crédit agricole et mécanismes de financement agricole ; stockage et commercialisation des produits agricoles (notamment les infrastructures de stockage et les systèmes d’information gérés par les organisations d’agriculteurs et d’éleveurs) ; sécurisation des systèmes pastoraux (notamment à travers les schémas d’aménagement pastoraux et la structuration des organisations d’éleveurs) ; techniques agricoles résilientes face au changement climatique ; emploi et formation professionnelle des jeunes en milieu rural. Ces appels à propositions ont accordé une attention particulière à la prise en compte du genre dans les projets présentés.

v) Suivi des projets financés à l'issue des appels à propositions.

vi) Organisation de la capitalisation des résultats des projets innovants financés par les appels à propositions, en vue notamment  de la diffusion et du renforcement des capacités de l’ARAA / CEDEAO dans sa fonction de conception, supervision et évaluation de projets de développement.Cette capitalisation du programme a été menée auprès des différentes parties prenantes, notamment lors d’une mission à Lomé. Une plaquette sur le programme, en anglais et en français, ainsi qu’une base de données électronique de tous les documents du programme ont été diffusées largement par toutes les parties prenantes du projet.

(Experts long-terme: 203 H/M; Experts court terme: 47 H/M)

Cette mission mobilisée par le Hub Rural de Dakar et le réseau RBM des éleveurs pasteurs d'Afrique visait à appuyer la task force régionale de la CEDEAO et des organisations professionnelles régionales à finaliser le document de formulation de la composante régionale du PRIDEC (Projet Régional d'Investissement dans l'Elevage des Pays Côtiers).

Ce programme en préparation depuis 2015 comporte des composantes pays préparées par la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigeria et intègre des actions d'appui au dialogue politique au niveau régional pour l'amélioration des politiques régionales, des actions d'amélioration de la gouvernance et des infrastructures utiles à l'élevage et la transhumance dans les zones transfrontalières, l'appui à l'association agriculture élevage, l'amélioration de la valorisation du bétail au profit des acteurs de la filière, le soutien à l'amélioration de la politique sanitaire,
La composante régionale du programme prévoit d'animer la réflexion des acteurs pour la construction d'une vision partagée de la stratégie de co-bénéfices et co-responsabilité entre pays côtiers et pays sahéliens représenté par ce système productif régional.
Outre cette construction collective d'une vision régionale partagée des politiques de soutien à l'élevage transhumant, la composante doit aussi faciliter le dialogue politique pour faire évoluer plus positivement les porteurs des acteurs et les politiques de soutien à l'élevage mobile.

• Echange avec les parties prenantes: Hub Rural et RBM,
• Examen des documents produits par la task force régionale pour la préparation de la composante
• Préparation du document de formulation
• Elaboration d'un plan d'action et cadre logique
• Elaboration du budget estimatif de la composante

• Participation et présentation des résultats de la formulation lors d'un atelier de haut niveau interministériel de Lomé fin septembre
• Finalisation du document de projet.

Le PNBSF est un programme de transfert monétaire conditionnel mis en place au Sénégal en 2013. L’évaluation qualitative et prospective a pour objectif d’analyser dans quelle mesure le PNBSF permet de soutenir les moyens de subsistance et les activités génératrices de revenus des ménages ruraux. L’Etat sénégalais souhaite dans le cadre de la stratégie de protection sociale adaptative proposer des appuis complémentaires aux ménages notamment productifs, qui leur permettraient de construire des solutions plus durables en termes de lutte contre la pauvreté et d’être plus résilients face au choc. L’évaluation du PNBSF porte ainsi une attention particulière aux effets que le programme peut engendrer sur l’économie productive des ménages.

• Hypothèse 1. Effet sur le bien-être et les activités économiques des ménages

• Hypothèse 2. Effets sur les réseaux économiques et sociaux

• Hypothèse 3. Modalités d’intervention et dispositif institutionnel du PNBSF et ses effets sur les opportunités productives, activités économiques et participation dans les chaines de valeurs

• Hypothèse 4. Synergie entre le PNBSF et les autres projets d’appui en agriculture et moyens de subsistance.

L’étude a été menée en juillet 2016 et a été conduite sur deux départements du Sénégal, Gossas (Bassin arachidier, région de Fatick) et Tambacounda (région du sud-est du Sénégal). Les principaux résultats de l’étude montrent une amélioration nette des revenus et de la sécurité alimentaire des ménages bénéficiaires, mais les besoins de base d’une majorité de ménages rencontrés demeurent insatisfaits. Si la bourse contribue à renforcer la résilience des ménages, très peu ont pu développer des activités productives grâce au PNBSF. Une des recommandations de l’étude porte sur la nécessité de garantir prioritairement la dimension sociale du PNBSF et de tester sur une zone circonscrite une stratégie de convergence entre le PNBSF et des programmes  d’appui à la résilience.

• Adaptation de l’approche méthodologique proposée à l’étude et conception des outils.

• Animation et coordination de la formation des enquêteurs

• Supervision de la collecte de l’information

• Préparation de la restitution des résultats préliminaires et contrôle qualité sur la présentation de cette restitution

• Analyse de l’information et préparation des rapports provisoire et final

• Gestion financière administrative des contrats avec la FAO et l’IPAR.

L’évaluation était commanditée par le Forum des organisations issues des migrations (FORIM - plateforme française), et elle répondait à la volonté du FORIM d’assurer une information objective sur la bonne utilisation des fonds mis en œuvre sur le programme financé par le Ministère français des affaires étrangères mais aussi de mieux connaitre les partenariats engendrés et tirer les leçons des interventions réalisées. Autrement dit, l’évaluation devait répondre à un triple objectif :
- Un objectif de redevabilité : permettre de tirer un bilan quantitatif du programme en analysant l’utilisation des fonds octroyés par le MAEDI,
- Un objectif plus qualitatif : analyser, de manière fine, la réalité des partenariats développés par les Organisations de solidarité issues de Migrations (OSIM) en France et dans les pays d’origines des migrants (équilibres/déséquilibres entre les partenaires, motivations diverses, perceptions du partenariat par chacun, diversité des partenariats, évolutions…), les effets de ces partenariats sur les projets de développement local cofinancés par le Programme, ainsi que les effets du programme (dans ses différents volets : appels à projets, renforcement des capacités…) sur ces partenariats.
- Sur ces 2 volets, élaborer des propositions pour l’avenir afin d’apporter des améliorations au dispositif du programme d'appui aux OSIM (PRA/OSIM), avec un focus particulier sur son rôle de facilitateur/ incitateur de partenariats.

Les travaux réalisés dans le cadre de l'évaluation ont été de différentes natures :
1. Un travail technique, descriptif, de recueil de données sur les partenariats « multi-acteurs » des OSIM en France et dans les pays d’origine :
- une revue bibliographique a été effectuée d'une part, avec l'analyse des documents de projets, celle des documents de capitalisation produits par le FORIM, rapport de mission, etc…
- Ensuite des échanges ont été organisés, dans le cadre d'ateliers de groupe et d'entretiens individuels, avec des organisations issues de migrations, ainsi qu'avec leurs opérateurs d'appui, en France.
- Enfin, un recueil de données et des échanges ont eu lieu sur le terrain : au Mali (mission d'un expert sur place), à Madagascar et en Tunisie (en mobilisant des experts locaux partenaires).
2. sur la base de ce recueil de données, un travail analytique d’appréciation, de production du jugement évaluatif sur la nature des partenariats, le renforcement des compétences des OSIM.
3. enfin, un travail stratégique, prospectif, avec de la production de recommandations de différents ordres (stratégiques et opérationnelles) à destination du FORIM, de ses membres et de ses partenaires.

Ce travail s'est terminé par la production d'un rapport d'évaluation, intégrant les recommandations produites et discutées avec le FORIM et ses partenaires.

Dans le cadre de l'Initiative 3N (les nigériens nourrissent les nigériens) une mission a été confiée à l'IRAM en vue de formuler une stratégie de relance du conseil Agricole. Les objectifs de la mission étaient de:
- Procéder à une analyse des expériences et initiatives dans le domaine du conseil agricole;
- Identifier/analyser les types de besoins des producteurs en matière des services de conseil;
- Proposer un système national de conseil agricole et spécifier les objectifs, les principes, l’ancrage institutionnel, les modalités d’organisation, de gouvernance, de fonctionnement et de financement pérenne;
- Proposer une démarche d’opérationnalisation du système national et rédiger le document de stratégie nationale du conseil agricole.
La mission conduite sur 6 mois a comporté: 1) La rencontre de nombreux acteurs publics (ministères centraux, services déconcentrés, recherche, université, etc) et d'acteurs privés (organisations paysannes, banques/IMF, centres de services, groupements services conseil, ONG, etc) à Niamey et sur le terrain (Dosso, Maradi, Tillaberi); 2) L'organisation de trois ateliers de travail (focus groupes) et de deux ateliers multi-acteurs de restitution / débats; 3) Des échanges réguliers avec le maître d'ouvrage (HC3N) et avec le Réseau des chambres d'agriculture (RECA); 4) La consultation de nombreux documents, y compris l'analyse comparée d'expériences dans d'autres pays (France, Côte d'Ivoire, Sénégal…); 5) La rédaction d'un rapport de diagnostic puis d'une stratégie nationale de conseil Agricole.

L'IRAM a constitué un consortium regroupant le CIRAD (recherche agronomique), le CERFRANCE (centres de gestion en France) et des consultants indépendants nigériens. Cinq experts ont été mobilisés en agronomie, agroéconomie, zootechnie et gestion, de profil d'expert, chercheur et conseiller.
En tant que chef de file du groupement l'IRAM a élaboré la méthodologie de travail, a coordonné l'ensemble de l'étude, a fourni 3 experts (sur les 5, dont le chef de mission), était responsable des relations avec le maître d'ouvrage (HC3N) et de l'élaboration des livrables.

L'étude s'est déroulée en deux missions: 1) mission de diagnostic et propositions d'orientations stratégiques; 2) mission d'élaboration de la stratégie nationale de conseil Agricole.

Le principal livrable a été un rapport sur la Stratégie nationale du conseil Agricole au Niger (103p + annexes) constitué en deux parties: (i) diagnostic; (ii) proposition d'un système national de conseil agricole (stratégie long-terme et plan d'opérationnalisation, y compris cadre logique et budget).

Cela fait près de 20 ans que l'AFD appuie l'Etat Guinéen dans le développement de la filière riz de mangrove en Basse Guinée. Pour permettre la formulation d'une nouvelle intervention dans ce milieu complexe et fragile qu'est la mangrove, une évaluation et capitalisation des interventions passées est réalisée.

Les objectifs de la mission sont:

Le développement de la filière riz de mangrove illustre parfaitement les enjeux du développement durable, articulant des enjeux environnementaux (protection de la mangrove et des coteaux), économiques (génération de revenus pour les exploitations agricoles familiales et les autres acteurs de la filière riz, compétitivité de la filière vis-à-vis des importations) et sociaux (équilibre ville-milieu rural, place des femmes et des jeunes). L'évaluation et la capitalisation des interventions passées et la faisabilité d'une nouvelle intervention doit donc faire intervenir un large panel d'experts afin de questionner les modèles de développement.

Ce processus d'évaluation, capitalisation et faisabilité est conduite de façon participative et en très étroite collaboration avec les services de l'Etat et la profession Agricole.

Répartition budget IRAM et partenaires:

• IRAM: 59%
• BRLi: 33%
• INSUCO: 7%
• APDRA: 1%

L'IRAM a constitué un consortium réunissant une société d'aménagement française (BRLi), un bureau d'étude bien implanté en Guinée (INSUCO), une ONG en pisciculture (APDRA) et quelques consultants indépendants afin de fournir des experts dans les domaines de l'agroéconomie, du génie-rural, de l'environnement, de l'économie, de l'anthropologie, du genre, de la gestion sociale de l'eau, du financement, des filières, du foncier, de la pisciculture, de la saliculture, du conseil Agricole et des organisations de producteurs. 66% de l'expertise est fournie par des experts internationaux connaissant bien la Guinée, alors que 34% est fournie par des experts nationaux. En tant que chef de file du consortium l'IRAM fourni la majorité de l'expertise technique (59%), assure la coordination de l'ensemble en lien avec le maître d'ouvrage et est responsable des livrables.

Le processus en conduit en quatre phases: 1) démarrage et revue documentaire, 2) évaluation et bilan, 3) capitalisation et propositions, 4) faisabilité. Un important travail de terrain est réalisé pour visiter les réalisations et rencontrer l'ensemble des acteurs (70% du temps sur le terrain et 30% au siège). Des ateliers multi-acteurs de restitution et de débats sont régulièrement organisés afin de partager les conclusions, enrichir la réflexion, tester les propositions et ainsi garantir l'appropriation des résultats par les acteurs.

En plus des livrables "classiques" (rapports de démarrage, d'évaluation, de préfaisabilité et de faisabilité et rapports techniques) l'IRAM a mis en place un site internet de capitalisation en utilisant son outil Jessica.

Analyser le niveau d'exécution du PRAPS des Composantes (2) Gestion des ressources pastorales Burkina Faso et Mali) et (3) appui à la commercialisation des produits de l’élevage (Sénégal).
Fournir des recommandations en prenant en compte les risques associés aux deux composantes
Contribuer à améliorer la proposition du Plan Technique de Budget Annuel 2016.

• Plan d'action fourni,
• Feuille de route aux trois équipes,
• Recommandations (liens avec la décentralisation, mutualisation des savoirs entre composantes, principes d'ingénierie sociale, concertations avec les organisations professionnelles, élaboration d'un diagnostic pastoral etc.) et échanges/explications des capitalisations sur l'hydraulique pastorale, sur la commercialisation des animaux et sur la gestion des ouvrages collectifs ou communautaires (puits, forages, marchés, etc.).

Autour des larges questions que soulèvent les contributions futures de l’élevage au secteur agricole régional, aux milieux, aux moyens de vie et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations de la région, le projet Projet Régional d’Appui au Pastoralisme au Sahel (PRAPS) fédère de très nombreuses institutions nationales et internationales. La Déclaration de Ndjaména sur le Pastoralisme (SCSAO/OCDE –AFD, 2013) reconnaît le besoin profond d'interventions régionales bien coordonnées pour aborder les questions liées au pastoralisme Sahélien.
Elle identifie les priorités régionales pour traiter les opportunités et les défis correspondants.
Le PRAPS apporte une première réponse opérationnelle. Ce projet est mis en œuvre par le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad sous la coordination régionale du CILSS, et le leadership politique de la CEDEAO et de l’UEMOA. Les actions sont conçues en lien étroit avec les différents acteurs et partenaires régionaux représentés au sein d’un Comité Technique Régional. Le PRAPS est financé par la Banque Mondiale à hauteur de 248 millions de dollars. La mise en œuvre est prévue sur 6 ans (2015-­2021). Le projet s’appuie sur 5 composantes : -1 Amélioration de la Santé Animale, -2 Amélioration de la Gestion des Ressources Naturelles, -3 Facilitation de l’Accès aux Marchés, -4 Gestion des Crises Pastorales, -5 Gestion du projet et appui institutionnel. Un accent particulier est également mis sur les zones transfrontalières et les axes de transhumance.

Au titre de la coordination, il est notamment prévu d’apporter un appui technique spécialisé et d’organiser chaque année une conférence technique de haut niveau pour guider les activités des planificateurs, gestionnaires et partenaires professionnels liés au PRAPS.
Les 1ers Entretiens Techniques du PRAPS (ETP) portaient sur la Gestion durable des parcours dans le Sahel : stratégies, pratiques, gouvernance et promotion. Ils visaient la composante 2 GRN du PRAPS et tout particulièrement les problématiques importantes et complexes d’accès et de gestion durable de la ressource en pâturages et parcours et de l’hydraulique pastorale.

Dans ce cadre l'IRAM a apporté son appui à la préparation de cette rencontre dans le cadre d'un consortium impliquant le CIRAD, le PPZS, le CSE. En outre l'IRAM a animé un des trois groupes de travail axé sur l'amélioration des pratiques et de la gouvernance des ressources pastorales.

La faisabilité a été construite sur un diagnostic, basé sur une poursuite d'une identification antérieure. Deux scenarii de zonage d'intervention ont été émis pour les deux régions dans la perspective d'un financement complémentaire. L'un est basé sur un continuum de 19 communes et l'autre sur deux îlots d'intervention (Air près d'Agadez et centre de la région de Tahoua).

Les communes ont été visitées afin de dresser les investissements et les appuis nécessaires. Un travail de faisabilité a été construit sur les besoins identifiés dans les plans de développement communaux. Des investissements à prévoir ont été inscrits dans la faisabilité touchant la protection du potentiel productif, l'augmentation de la production agricole, l'amélioration de la transformation et de la commercialisation des principales filières agricoles des deux régions. L'analyse des risques et des effets/impacts ont été formulés. Une restitution au niveau national a été réalisée qui a approuvé le principe de la faisabilité du projet pour 5 ans et 67 Millions d'euros.

Les acquis de la mission se résument ainsi :
Une faisabilité de programme a été établie faisant ressortir les opportunités des filières agricoles au niveau des deux régions.
Il a été étudié les différentes possibilités de financement et les consolidation à envisager auprès des collectivités territoriales, des institutions financières (banques, IMF et institutions spécialisées) et des structures de conseil agricole (chambres régionales d'agriculture et leur réseau et les services déconcentrés de l'État).

Il a été évalué les risques d’ordre i) techniques, institutionnels, opérationnels et juridiques, ii) économiques et commerciaux, iii) environnementaux et sociaux et proposer des mesures d’atténuation.
Deux scenarii ont été proposés en termes de zone d'intervention et de montage financier (avec ou sans Trust Fond de l'UE).

La mission qui s’est tenue au Sénégal du 20 au 27 février 2016 avait pour objectif d’accompagner l’animation de l’atelier stratégique organisé par la FONGS sur le financement rural et de contribuer à la feuille de route qui devrait le prolonger.

En complément, une contribution aux réflexions préparatoires sur le prochain programme SOS Faim pour la période 2017-2021 était sollicitée.

Financement: SOS Faim Belgique

Contribution à la préparation et à l'animation de l'Atelier
Contribution à l'élaboration de la feuille de route de la FONGS sur l'accompagnement du réseau Finrural, la recherche d'alternative à l'absence d'institutionnalisation du réseau et à la structuration de nouveaux partenariats (avec la Caisse nationale de Crédit agricole du Sénégal)
Réunions avec d'autres partenaires potentiels : UFM-Louga, U-IMCEC, Entrepreneurs du Monde
Rédaction des comptes-rendus et d'un rapport de mission développant les éléments de contexte pour l'élaboration du programme stratégique de SOS Faim sur la finance agricole et rurale et les partenariats entre organisations professionnelles agricoles et institutions financières au Sénégal.

Le projet a pour objectif général de renforcer l’employabilité des jeunes par l’amélioration de l’offre de formation professionnelle duale pour une meilleure qualification de la main d’œuvre nécessaire au développement économique du pays.
Le projet cible spécifiquement le dispositif de formation d’apprentissage de type dual, en cours de rénovation dans le cadre de la réforme du système d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle. D’une durée de trente-six mois, il est organisé en trois composantes qui répondent à trois types d’enjeux.

• La composante 1 est consacrée au renforcement et à l’extension de l’offre de formation de type duale en réponse aux besoins des économies locales.
• La composante 2 vise à renforcer et améliorer le niveau d’insertion des jeunes dans l’emploi dans un cadre local de concertation pluri-acteurs initié par un collectif de communes.
• La composante 3 contribue au renforcement de capacités de pilotage par le MESFTPRJ du dispositif de formation de type dual à cette étape de sa rénovation et en cohérence avec l’évolution d’ensemble du système.

Le projet est mis en place à plusieurs échelles territoriales : la composante 1 déploie des activités sur les quatre départements du Zou, Collines, Mono et Couffo, alors que la composante 2 se concentre sur les 9 communes du Zou. La composante 3 quant à elle est à portée nationale.
Les public cibles du projet sont principalement ceux du dispositif de formation de type duale, soit les jeunes en demande ou en formation par apprentissage ainsi que les professionnels en besoin de complément de qualification (patrons ou salariés).

L’IRAM a en charge la composante 2 du projet qui a pour objectif de renforcer et d’améliorer le niveau d’insertion des jeunes dans l’emploi, en partenariat avec les acteurs locaux sur le territoire des neuf communes du Zou. Il s’agira :

• de mettre en place un Cadre Local pluri-acteurs d’Appui à l’Insertion (CLAI) dans chacune des neuf communes du département du Zou,
• de rendre fonctionnel un fonds d’appui à l’insertion des jeunes au niveau de la Communauté des Communes du Zou,
• de renforcer les capacités des points focaux de chacune des neuf communes du Zou,
• d’améliorer l’employabilité des jeunes diplômés CQP des communes du Zou.

L’IRAM est aussi responsable de la capitalisation du projet.

Le Forum de Dakar organisé en octobre 2013 par la Banque Mondiale, le Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sècheresse au Sahel (CILSS), six Etats du Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Tchad), la CEDEAO, l’UEMOA et la FAO a lancé un appel international pour forger la résilience et accélérer la croissance au Sahel et en Afrique de l’Ouest par la relance de l’agriculture irriguée. L’objectif de la Déclaration de Dakar est d’augmenter quantitativement et qualitativement les investissements en matière d’hydraulique agricole pour passer de 400.000 hectares aujourd’hui à 1.000.000 d’hectares d’ici 2020, pour un coût total estimé à plus de sept milliards de dollars US.

Une Task Force de haut niveau a été mise en place pour opérationnaliser cette déclaration, notamment au travers de la formulation d'un Projet Régional couvrant les 6 pays pour un montant de 173M$. L'objectif de développement de ce projet est d'améliorer la capacité de planification, d'investissement et de gestion des parties prenantes et accroître les superficies irriguées pour la performance des systèmes d'irrigation dans 6  pays du Sahel.

La mission réalisée au travers du Centre d'Investissement de la FAO a appuyé sur le plan méthodologique et technique tout le processus multi-acteurs et multi-pays de formulation de ce projet régional.

Le projet régional (SIIP / PARIIS = Sahel irrigation initiative project / projet régional initiative irrigation au Sahel) a été validé par la Banque Mondiale en décembre 2017 et sa mise en œuvre doit durer 6 ans (2018-2024). 

Au travers de plusieurs contrats d'assistance technique, l'IRAM a fourni deux experts (un agronome et un agroéconomiste) spécialistes de l'irrigation afin d'appuyer ce processus de formulation. Leurs tâches ont consisté en:

• Faciliter les 4ème et 5ème rencontres de la Task Force irrigation (Bamako, juin 2015 et Niamey, novembre 2016) et produire les rapports des rencontres.
• Contribuer à rédiger la note de concept du projet régional en français et en anglais (juin 2015).
• Appuyer sur le plan méthodologique et technique les missions d'identification du projet dans les pays (Mali, Niger, Burkina, Sénégal et Tchad, en octobre et novembre 2015) et contribuer aux livrables.
• Faciliter l'atelier d'harmonisation (Dakar, mars 2016) de préparation du projet régional et rédiger le compte-rendu de l'atelier.
• Appuyer sur le plan méthodologique et technique les missions de pré-évaluation du projet dans les pays (Mali et Sénégal en mai-juin 2016, Niger et Sénégal en septembre 2016, Mauritanie en novembre 2016) et contribuer à la rédaction des aides mémoires de mission.
• Appuyer sur le plan méthodologique et technique la rencontre régionale de pré-évaluation du projet (Burkina Faso en Juin 2016) et contribuer à la rédaction du PAD (project appraisal document) du projet régional en anglais.
• Appuyer sur le plan méthodologique et technique l'atelier d'évaluation du projet (appraisal mission) (Burkina Faso en décembre 2016) et contribuer à la finalisation du PAD.
• Appuyer le démarrage et l’opérationnalisation du projet (Mauritanie Janv 2018, Burkina Juillet 2018). 

L'objectif général de l’assistance technique dans le cadre du PASA 5 est de renforcer les services de l'Ordonnateur National du FED dans la gestion, le suivi et la promotion des interventions en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Les objectifs particuliers de l’assistance technique sont :
• le renforcement de capacités des cadres nationaux des services de l’Ordonnateur National du FED et des Cellules Planification et Statistiques (Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale, Développement rural, Ministère de la santé et autres selon la pertinence)
• l’amélioration des futures interventions de sécurité alimentaire et nutritionnelle par la capitalisation et l’analyse des expériences, notamment en vue de formuler des recommandations pour les prochains appels à propositions.

Pour l'AT long terme l'appui de la CONFED à différents niveaux:

La gestion, le suivi évaluation, la capitalisation, la visibilité des appels à propositions.
Le financement, la programmation et la prospective à travers : la préparation du 11ème FED et autres programmes communautaires en matière de sécurité alimentaire.
La coordination, harmonisation, la communication à travers la mise en place et l’animation d’un cadre de concertation entre l’ON, le dispositif national de sécurité alimentaire, les CPS des différents ministères, la DUE et les ONG subventionnées
L’animation de la coordination des ONG bénéficiant de subventions UE sécurité alimentaire.
L'accompagnement des ONG et des acteurs nationaux à la mise en œuvre de l'outil score de diversité alimentaire (SDA) pour analyser l'impact des projets sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle des mères et des enfants de 6 à 23 mois.
L'accompagnement des acteurs nationaux à la mise en œuvre du Monitoring externe national orienté résultats (MENOR) des projets ONG
L'accompagnement des ONG et des acteurs nationaux aux différentes étapes du processus de capitalisation.


Pour l'AT nutrition, la formation et l'accompagnement à:
L'approche causale de la nutrition
l'outil Score de diversité alimentaire (SDA)
la réalisation des enquêtes de départ en période de soudure et poste récolte au démarrage et à la fin du projet,
le traitement et l'analyse des données

Pour l'AT capitalisation, accompagnement et animation d'ateliers de capitalisation concernant :
la mise en œuvre des enquêtes concernant le Score de diversité alimentaire pour les études de références et les études finales
les activités menées par les ONG sur le petit élevage, les activités nutrition et le cash transfert.
le renforcement des capacités des acteurs publics nationaux
le renforcement des bénéficiaires des projets ONG
la mise en place de l'outil MENOR.

Deux résultats sont attendus. Il s’agit de :
• La réalisation de l’état des lieux du phénomène de la transhumance, en prenant en considération les aspects agrostologiques, zootechniques, sociologiques, économiques, écologiques et transfrontaliers ;
• La formulation d’un plan d’actions stratégiques pour réduire l’impact négatif du phénomène sur les Parcs nationaux du mont Sangbé et de celui de la Comoé.

Une recherche documentaire (à Abidjan et auprès des services techniques de l'administration et dans les deux zones de l'étude) a été effectuée.
Ensuite des observations sur le terrain ont pu faciliter la compréhension du phénomène de transhumance.
Enfin des les entretiens individuels et en focus group qui ont concerné les différents acteurs institutionnels et les populations de base (autorités traditionnelles locales, paysans, éleveurs et leurs organisations, etc.) ont permis détailler des propositions pour une identification d'un futur programme.

Le phénomène de la transhumance a été replacé dans la trajectoire historique et géographique (arrivée des peuls et des lobis durant le début du XXe siècle). Il a été également repris la politique d'aménagement pastoral qu'à choisi la Côte d'Ivoire dans les années 1970 à 1990. Il a été ainsi créé de nombreux ouvrages hydrauliques.
Les premières tensions entre agriculteurs et éleveurs sont ensuite apparues.
Depuis les grandes sècheresses et surtout la crise socio politique ivoirienne des années 2000, une durable installation de transhumants dans les parcs de la Comoé et du Mont Sangbé remet en cause la conservation des espèces sauvages.
Une identification de solutions riveraines ont été émises ainsi que des objectifs d'aménagements de manière à inverser la tendance actuelle de cristallisation des rapports agriculteurs éleveurs. Pour les conseils régionaux, comme pour l'Office Ivoirien des Parcs et Réserves (OIPR), la maîtrise économique et sociale de l'agro élevage en périphérie des parcs est une donnée majeure du développement économique territorial, incluant la conservation et la valorisation de la faune et de la flore des deux Parcs nationaux.

La mission devait diagnostiquer la situation de l’élevage dans les parties transfrontalières du Nord (Burkina et Mali) et de l’Est du pays (Ghana).

Ce diagnostic doit déboucher sur des priorités d’investissement qu’il faudra préciser lors d’une future faisabilité.
La mission a pris contact avec les organisations de producteurs et des professionnels des filières animales.

L’acquis de la mission est de nature informative. En effet, la Côte d’Ivoire se relève doucement de la décennie de crise. Le secteur de l’élevage, notamment pastoral, a souffert de cette crise. Les transhumances sont devenues plus anarchiques à cause de l’insécurité. Les axes de convoyage des animaux sur pieds se sont davantage orientés vers la Ghana voisin.
Les rencontres avec les faitières ont été l’occasion de nouer des contacts entre éleveurs de petits et grands ruminants et professionnels du secteur (commerçants et transformateurs). Ces quelques jours ont été l’occasion de dresser un bilan critique des contraintes communes diverses : insécurité latente, tensions conflictuelles entre agriculteurs et éleveurs, manque ou vétusté des infrastructures, manque d’attractivité des privés…

Le rôle des organisations paysannes et professionnelles a été ré affirmé afin de préparer une contribution notoire au futur programme d’investissement de l’élevage dans les pays côtiers, sous l’égide de la CEDEAO.

La mission visait deux objectifs:

1- Réaliser l'évaluation finale du projet SABG de Sécurité Alimentaire en Basse Guinée selon les critères OCDE/CAD de l'évaluation: pertinence, cohérence, efficacité, efficience, impacts, durabilité. Une attention particulière a été portée à la question de la pérennisation des activités et des services fournis par la FOP-BG et les ONG partenaires dans le cadre du projet.

2- Analyser les enjeux auxquels la Fédération des Organisations Paysannes de Basse Guinée fait actuellement face. Les questionnements ont notamment portés sur la possible restructuration de la FOP-BG selon ses quatre filières, sur son modèle économique et sur son modèle de services.

Financement UE/ République de Guinée.

Deux consultants agro-économistes ont été mobilisés: un expert international chef de mission et un expert national.

La mission a consisté en:
- Analyse de la bibliographie produite par le projet;
- Visites d'un échantillon de réalisations du projet;
- Entretiens avec des bénéficiaires finaux du projet;
- Entretiens avec la FOP-BG: ses élus et ses agents techniques;
- Entretiens avec les ONG partenaires du projet;
- Entretiens avec des personnes ressources;
- Restitution de fin de mission et remise du power-point;
- Rédaction du rapport provisoire et du rapport définitif.

L’Aafex est une association visant à promouvoir les entreprises d’exportation du secteur agricole et agroalimentaire en Afrique. Créée par 11 membres en 2002, elle regroupe aujourd’hui 114 entreprises de 16 pays d’Afrique francophone et anglophone, intégrées à une diversité de filières : céréale, tubercule, produits horticoles frais et transformés, produits de la mer…
Depuis 2008, l’Aafex bénéficie de l’appui de l’AFD, à travers les fonds du Programme de Renforcement des Capacités Commerciales (PRCC). La stratégie de l’association se décline autour de trois axes :
- la promotion commerciale ;
- le renforcement des capacités ;
- la représentation des intérêts des membres dans les instances régionales et internationales.
Les objectifs commerciaux sont poursuivis au travers de l’organisation et de la participation à de nombreuses foires et salons. L’accompagnement des membres passe essentiellement par la mise en œuvre de quatre programmes : le programme qualité (démarche qualité, audits et/ou certification bio, contrôle de la qualité sanitaire des produits) ; le programme de sécurisation des approvisionnements (disponibilité des produits agricoles en quantité et qualité pour les acteurs des filières) ; le programme “African Food Tradition Revisited by Research” (AFTER) (amélioration des produits alimentaires traditionnels africains) ; le programme énergétique.
Douze ans après sa création, l’association est aujourd’hui confrontée à un double défi. L’hétérogénéité de profil des membres, en termes de filières, volumes, ou niveau de maturité ainsi que l’ampleur de la couverture géographique impliquent une grande diversité d’attentes et de besoins, la définition de l’offre de services de l’association est ainsi délicate. Par ailleurs, les activités Aafex restent largement financées par des partenaires extérieures, les cotisations et contributions aux services étant à un niveau critiquement faible.
L’objet de l’étude était de réviser la stratégie de l’association et de la décliner en un plan d’affaire et un plan d’action pluriannuel. La démarche reposait sur une approche participative pour bâtir des scénarii documentés de stratégies opérationnelles et financières, permettant une autonomisation et une pérennisation financière de l’Aafex. Le périmètre de cette redéfinition couvrait les attentes et les besoins des membres, l’offre de services de l’AAFEX, sa structure organisationnelle, sa structure de coût, ses modes de financement, sa stratégie commerciale, de marketing et de communication et enfin sa stratégie de partenariat.

Les experts ont conduit 3 missions pays (Madagascar, Sénégal et Burkina Faso) pour rencontrer les antennes nationales de l’AAFEX afin d’évaluer les appuis apportés par l’association, caractériser les entreprises membres de l’association, leurs besoins d’appui et leurs attentes vis-à-vis de l’association, ainsi que d'identifier les autres dispositifs d’appui aux entreprises existants à l'échelle nationale (Dernier trimestre 2014).

Une mission au siège de l’AAFEX (janvier 2015) a permis de mener un diagnostic interne de l’association.

Ces différentes missions ont conduit à la préparation d’un ensemble de conclusions et de recommandations réunies dans un ensemble de livrables (rapports pays, diagnostic institutionnel, catalogues des services d’appui aux entreprises, politique d’adhésion et de cotisation, panorama des dispositifs d'appui aux entreprises aux échelles nationale et internationale, conception d’un outil de simulation économique, élaboration de scénarios institutionnels, techniques et économiques, etc.). Le scenario retenu par les membres d’AAFEX fera fait l’objet d’un travail d’approfondissement sous forme d’étude de faisabilité et de plan d’action.

Le dispositif a pour objectif global de favoriser l’inclusion financière agricole familiale au Burkina et au Mali . Elle vise à développer les conditions de la confiance entre secteur agricole familial et secteur financier, en favorisant la production de connaissances sur le financement agricole et la mobilisation de cette connaissance au service de l’action de financement, l’apprentissage de la maîtrise du risque de financement agricole, l’acquisition de compétences de financement agricole, le développement du dialogue inter sectoriel. La mobilisation durable de ressources au service du financement agricole sera un fruit de cette confiance.

Le dispositif combine trois outils : un fond de garantie (FG), une ligne de crédit (LC) à taux concessionnel et un programme de formation à destination des organisations agricoles. Il est complété par un volet transversal visant à consolider le dialogue entre les organisations agricoles, les institutions financières et les politiques publiques à l’échelle de chaque pays.

L’objectif de l’étude est de s’assurer :
• pour la partie juridique que le dispositif des lignes de crédit et du fonds de garantie soit conforme à la législation et pérenne. Il s’agissait de :
o Préciser les implications pour l’ONG SOS Faim, en tant qu’ONG internationale, de la gestion du mandat au Mali et au Burkina Faso (reconnaissance légale, conditions pour contractualiser avec les acteurs financiers) ;
o S’assurer que le schéma de mise en œuvre / mode opératoire des deux outils financiers soit conforme à la législation financière dans la zone BCEAO ;
o Préciser, pour le FG, les modalités de partenariat avec la CIF : aspects juridiques ; conditions financières; modalités de contractualisation ;
o Préciser, pour la ligne de crédit, les modalités de partenariat avec les banques et les IMF : aspects juridiques ; conditions financières; modalités de contractualisation ;
o Effectuer une relecture des manuels de procédures pour les deux outils afin de s’assurer de leur conformité sur le plan juridique ;
o Faire une proposition d’affectation finale des fonds des deux outils financiers, à l’issue des 7 ans.

• pour la partie financière que le dispositif des lignes de crédit et du fonds de garantie soit rentable et pérenne. Il s’agissait de :
o Définir le schéma de mise en œuvre / mode opératoire des deux outils financiers : détail des étapes et des responsabilités des différents acteurs ;
o Elaborer un plan d’affaires sur 7 ans pour les deux outils financiers, avec deux ou trois scenarii ;
o Proposer des drafts de manuels de procédures pour les deux outils ;
o Détailler les procédures de suivi - évaluation et outils de reporting pour les deux outils;
o Faire une proposition d’affectation finale des fonds des deux outils financiers, à l’issue des 7 ans.

Sur initiative conjointe de la CEDEAO, du Gouvernement du Togo et du Réseau Billital Maroobé (RBM) s’est tenue à Lomé, au Togo, les 29 et 30 janvier 2015, une concertation multi-acteurs pour une transhumance transfrontalière apaisée dans les pays d'accueil.

La rencontre a regroupé sept principaux groupes d'acteurs, à savoir : (i) les institutions d'intégration régionale et de coopération technique (CEDEAO, UEMOA, CILSS, ALG, CSAO/OCDE, CORAF/WECARD et Hub Rural) ; (ii) les institutions publiques et les administrations territoriales des pays côtiers et sahéliens (Bénin, Togo, Burkina Faso, Niger), (iii) les réseaux régionaux de producteurs ruraux partenaires (APESS et ROPPA) ; (iv) les partenaires techniques et financiers impliquées dans le soutien au développement de l'élevage dans la région (FAO, Acting For Life, Agriterra, CARE, IRAM et VSF/Belgique) ; (v) les chefs traditionnels et Ruuga des pays côtiers et sahéliens ; (vi) les Antennes Nationales des huit pays où le RBM est implanté ; (vii) et des personnes ressources.

La concertation multi-acteurs avait pour objectif de donner un nouvel élan au dialogue politique sur la transhumance transfrontalière, en partant de l'idée selon laquelle cette pratique doit évoluer vers de nouvelles normes fondées sur : (i) des droits reconnus et sécurisés ; et (ii) un code de conduite appliqué par toutes les parties prenantes.

Les objectifs spécifiques de la réunion portaient sur : (i) l'établissement d'un état des lieux de la mise en œuvre de la feuille de route du forum de Gogounou ; (ii) l'examen de la problématique des conflits liés à la transhumance transfrontalière dans les pays d'accueil, en lien avec les résultats de l'étude conduite par le CORAF/WECARD ; (iii) l'examen du plan de gestion de la transhumance élaboré par le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche du Togo ; et (iv) le recensement des engagements souscrits par les différents acteurs institutionnels désireux de promouvoir une gestion concertée et apaisée de la transhumance transfrontalière.

Appui à la formulation d’un programme régional d’investissement sur la transhumance dans les zones transfrontalières d’Afrique de l’Ouest

Travaux préparatoires avec le Réseau RBM

Analyse et capitalisation des expériences et des politiques publiques concernant la gestion de la transhumance dans les pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest

Participation à un atelier régional multi acteurs sur les politiques de sécurisation de la transhumance dans les pays côtiers

Organisation de missions au Togo, au Bénin, au Burkina et au Niger

Organisation d’un atelier réunissant les trois réseaux régionaux ROPPA, APESS et RBM pour approfondir les propositions de faisabilité de ce projet

Organisation d’une rencontre avec les acteurs sous régionaux

Rédaction d’un rapport de formulation soumis aux différentes instances régionales et des partenaires techniques et financiers

Le projet Territoires de conservation, financé par le FFEM et mis en œuvre par l'UICN concerne 7 sites remarquables au Burkina, Ghana, Togo, Bénin et Niger et implique pour chacun des sites une ONG locale partenaire et des instances locales de gestion territoriales (district, commune et/ou associations villageoises) et a pour objectif de consolider, capitaliser et diffuser un référentiel de 7 expériences de gestion d’espaces naturels remarquables , en renforçant la capacité de maîtrise d’ouvrage et de maîtrise d’oeuvre des instances de gestion territoriale locale (IGTL) décentralisées ou communautaires, et des ONG locales de conservation.

L’accompagnement de ces démarches pilotes doit permettre de tirer des enseignements et contribuer ainsi la sensibilisation à plus grande échelle des collectivités, ONG et partenaires de la conservation aux démarches et modalités d’une bonne dynamique de conservation des ressources naturelles sur un territoire donné.

Dans le cadre de la démarche de capitalisation, l'équipe IRAM a organisé son travail en différentes étapes :
- note de cadrage méthodologique,
- visite de terrain sur chacun des 7 sites concernés, identification participative avec chaque organisation partenaire des aspects les plus marquants de leur expérience, identification d'un ou plusieurs produits de capitalisation par site (thème, format du produit, cibles prioritaires), définition d'un plan de travail pour la réalisation du ou des produits de capitalisation retenus,
- accompagnement méthodologique à distance pendant 6 mois pour la réalisation des produits de capitalisation retenus,
- organisation d'un atelier de partage et débat avec les 7 organisations, leurs partenaires et le comité scientifique mis en place par l'UICN,
- réalisation d'un produit de capitalisation de synthèse,
- réalisation d'une note de synthèse pour les décideurs (institutions au niveau régional et national, acteurs de la décentralisation)
- organisation d'un atelier de restitution aux décideurs.

Le programme « Global Water Initiative » (GWI), financé par la Fondation Howard G. Buffett, et mis en œuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et par l’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED), cherche à relever le défi que représente une tilisation agricole de l’eau efficace et équitable, qui permette aux paysans d’améliorer leur sécurité alimentaire et leur résilience aux aléas – notamment climatiques.

Les pays ouest-africains envisagent la construction de nouveaux grands barrages afin de satisfaire leurs besoins en énergie et en eau, et de promouvoir la sécurité alimentaire, dans un contexte d’incertitude lié au changement climatique. Or, les barrages existant dans la sous-région présentent souvent des productions faibles, dus en particulier à une sous-utilisation du potentiel irrigable, à de faibles rendements et à une utilisation de l’eau peu efficiente. Dans ces conditions, il apparaît nécessaire, comme le recommande la CEDEAO dans ses lignes directrices pour le développement d’infrastructures hydrauliques durables en Afrique de l’Ouest, d’évaluer et d’optimiser la rentabilité des grands ouvrages hydrauliques en Afrique de l’Ouest.

C’est pourquoi le programme GWI a décidé d’analyser la capacité de quelques grands barrages à produire des aliments à des prix compétitifs et à garantir des revenus satisfaisants aux producteurs, tout en présentant une rentabilité économique qui justifie les hauts niveaux d’investissement public nécessaires.

L’objectif de l’étude est de montrer comment, et à quelles conditions, les différents types de producteurs mettent en œuvre des systèmes de production durables permettant d’obtenir à la fois des hauts rendements et des revenus satisfaisants. Au travers de l’analyse des systèmes de production mis en œuvre par les paysans autour de grands barrages au Mali, au Burkina et au Sénégal, l’étude vise à comprendre et à quantifier la diversité des producteurs et de leurs stratégies, afin de pouvoir formuler des recommandations spécifiques concernant le foncier et sa mise en valeur.

Plus spécifiquement, l’analyse des systèmes de production doit permettre d’atteindre les deux résultats suivants :

• Définir quelle taille de parcelle irriguée est nécessaire, pour chaque type de producteur, afin de lui permettre d’assurer à la fois sa sécurité alimentaire et des hauts rendements
• Analyser les besoins spécifiques de chaque type d’agriculteurs en matière d’appuis et de services à l’agriculture irriguée, qui permettent à la fois d’améliorer les rendements, de préserver la fertilité du sol et de subvenir aux besoins des familles (subsistance et investissement dans l’appareil de production).

(Suite de la phase 2012-2014 - Fiche 1819 = Montant total du projet 323 355 € d'octobre 2012 à septembre 2017)

Le programme « Global Water Initiative » (GWI), financé par la Fondation Howard G. Buffett, et mis en œuvre par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et par l’Institut International pour l’Environnement et le Développement (IIED), cherche à relever le défi que représente une utilisation agricole de l’eau efficace et équitable, qui permette aux paysans d’améliorer leur sécurité alimentaire et leur résilience aux aléas – notamment climatiques.

Les pays ouest-africains envisagent la construction de nouveaux grands barrages afin de satisfaire leurs besoins en énergie et en eau, et de promouvoir la sécurité alimentaire, dans un contexte d’incertitude lié au changement climatique. Or, les barrages existant dans la sous-région présentent souvent des productions faibles, dus en particulier à une sous-utilisation du potentiel irrigable, à de faibles rendements et à une utilisation de l’eau peu efficiente. Dans ces conditions, il apparaît nécessaire, comme le recommande la CEDEAO dans ses lignes directrices pour le développement d’infrastructures hydrauliques durables en Afrique de l’Ouest, d’évaluer et d’optimiser la rentabilité des grands ouvrages hydrauliques en Afrique de l’Ouest.

C’est pourquoi le programme GWI a décidé d’analyser la capacité de quelques grands barrages à produire des aliments à des prix compétitifs et à garantir des revenus satisfaisants aux producteurs, tout en présentant une rentabilité économique qui justifie les hauts niveaux d’investissement public nécessaires.

L'objectif des études était de réaliser l'évaluation ex-post de la richesse produite par les barrages en Afrique de l’Ouest, de la comparer aux hypothèses sur lesquelles s’est fondée la décision de construction des barrages et d’aménagement des périmètres irrigués, et de faire un bilan financier pour l'Etat.

Le travail de l’Iram a consisté à apporter un appui méthodologique aux chercheurs chargés des études, à réaliser un contrôle qualité sur les analyses, à réaliser une relecture critique des documents produits et à participer à la capitalisation des résultats. Les études portent sur les barrages suivants :

• Bagré au Burkina Faso;
• Niandouba et Confluent au Sénégal ;
• Sélingué au Mali

(Phase 2 de 09/2014 à 09/2017 - Fiche 1820 = Montant total du projet 323 355 € d'octobre 2012 à septembre 2017)

Sur la base du contexte et des réalisations potentielles décrites précédemment, l'étude a trait à la formulation de la faisabilité du Programme d’Appui au Développement Economique des Territoires Ruraux de la Région de Ségou et de Tombouctou.

De façon plus spécifique, l’étude aura pour objet de (1) Présenter le secteur, caractériser le contexte d’intervention et les enjeux liés à la décentralisation en général et à la régionalisation en particulier et aux problématiques pastorales et de gestion foncière spécifiquement dans la région de Ségou ; (2) Décrire le projet envisagé : finalité, objectifs spécifiques, durée et périmètre d’intervention, cohérence avec les outils politiques, stratégiques et opérationnels, contenu du projet par composante, mode opératoire et schéma organisationnel, coût et plan de financement, résultats et impacts attendus, et cadre logique.

Les résultats des services rendus se résument ainsi:

Une faisabilité de programme a été établie faisant ressortir les opportunités des filières agro- pastorales au niveau des deux régions

Il a été étudié le cas particulier de l'Office du Niger et les préalables fonciers a consolider pour les communes concernés avant de se lancer dans des initiatives d'aménagement pastoraux dans la zone de l'Office.

Il a été évalué les risques d’ordre i) techniques, institutionnels, opérationnels et juridiques, ii) économiques et commerciaux, iii) environnementaux et sociaux et proposer des mesures d’atténuation.

Une approche spécifique préalable a été énoncée pour la région de Tombouctou visant à renforcer la cohésion sociale par des rencontres inter communautaires sous l'égide des collectivités communales.

Le montage insitutitutionnel et financier du projet a été élaboré notamment l’articulation avec le dispositif national de financement des collectivités térritoriales (anict).

Depuis 2013, l'IRAM est lié au bureau des évaluations du PAM par un contrat cadre qui lui a permis de conduire plusieurs évaluations d'opérations ou de programmes pays de l'organisation. L'IRAM joue le rôle de gestionnaire de l'évaluation et mobilise des évaluateurs en faisant appel à une expertise technique interne ou externe.

Les évaluations ont deux objectifs : rendre compte des résultats et tirer des enseignements utiles pour l'avenir. Les évaluations traitent systématiquement trois questions évaluatives :

Question 1: Pertinence de l’intervention?

Question 2: Résultats de l’opération?

Question 3: Facteurs explicatifs de la performance de l’opération (internes et externes)?

La prise en compte du genre dans les opérations du PAM est systématiquement abordée comme question transversale, et le PAM demande des experts avec des compétences Genre spécifiques.

Programmes évalués depuis 2013 :

2013: Madagascar : Intervention prolongée de secours et de redressement (50M€ sur 3 ans) – Budget de l’étude : 105KUSD

2014 : Tchad : Intervention prolongée de secours et de redressement (450M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 154KUSD

2014 : Burkina : Programme de développement (environ 50M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 103 KUSD

2014 : Mali : Intervention d’urgence (environ 250M€ sur 1 an) - Budget de l’étude : 149KUSD

2015 : Ghana : Programme de développement (environ 50M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 116KUSD

2015 : Tunisie : Programme de développement (environ 1.5 M€ sur 2.5 ans) - Budget de l’étude : 116KUSD

2015 : Sénégal : Programme Pays (environ 70M€ sur 5 ans) - Budget de l’étude : 110KUSD

2015 : Côte d'Ivoire : Programme de développement (environ 40 M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 106KUSD

2015 : Niger : Intervention prolongée de secours et de redressement (environ 900 M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 157KUSD

2015 : Madagascar : Intervention prolongée de secours et de redressement (28M€ sur 3 ans) – Budget de l’étude : 100KUSD

2016 : Sao Tomé : Programme de développement (environ 5M€ sur 5 ans) 2016 – Budget de l’étude : 82KUSD

2016 : Tchad - Niger - Cameroun : Intervention d'urgence (environ 90 M€ sur 2 ans) – Budget de l’étude : 171KUSD

2016: Tchad : Intervention prolongée de secours et de redressement (400M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 141KUSD

2017: Rwanda: Programme Pays Commun (environ 55M€ sur 5 ans) - Budget de l’étude : 100KUSD

2017-2019 : Rwanda : Evaluation d’impact des achats locaux pour l’approvisionnement de programmes d’alimentation scolaire. - Budget de l’étude : 175KUSD

2017 : Cote D’ivoire : Intervention prolongée de secours et de redressement (60M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 120KUSD

2018 : Guinée : Programme Pays (environ 55M€ sur 5 ans) - Budget de l’étude : 120KUSD

2018 : Niger : Intervention prolongée de secours et de redressement (environ 400 M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 150KUSD

2018 : RCA : Evaluation de la prise en compte de la thématique Genre dans les actions du PAM en RCA - Budget de l’étude : 148KUSD

2018 : Sénégal : Evaluation de modalités d’appui aux cantines scolaires au Sénégal - Budget de l’étude : 125KUSD

2019 : Mauritanie : Evaluation du processus de paiement African Risk Capacity 2017-2018 en Mauritanie. Budget de l’étude : 55 425 USD

2019 : Myanmar : WFP’s relief food and cash assistance for conflict-affected people in Kachin and northern Shan. Budget de l’étude : 127 000 USD

2019 : Cameroun : Évaluation de la Stratégie Pays Cameroun du programme Alimentaire Mondial (2018- mi 2019). Budget de l’étude : 253 872 USD

2019 : Bénin : Évaluation conjointe à mi-parcours du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) au Bénin. Budget de l’étude : 121 213 USD

2020 : Sri Lanka : Evaluation Addressing Climate Change Impacts on Marginalized Agricultural Communities Living in the Mahaweli River Basin. Budget de l’étude : 107 656 USD

2020 : Mauritanie : Evaluation de la contribution du Programme Alimentaire Mondial au Système de Protection Sociale Adaptative en Mauritanie de 2018 à 2020. Budget de l’étude : 134 103 USD

2020 : Mozambique : Republic of Mozambique: An evaluation of WFP’ S Country Strategic Plan (2017-2021). Budget de l’étude : 244 242 USD

2021 : Mauritanie : Évaluation du plan stratégique de pays du Programme Alimentaire Mondial en Mauritanie 2019-2022. Budget de l’étude : 239 897 USD

2021 : Ghana : Evaluation of Enhanced Nutrition and Value Chains Project in Ghana from 2016 to 2021. Budget de l’étude : 159 662 USD

2021 : République Centrafricaine : Evaluation du Plan Stratégique Pays du PAM en République Centrafricaine. Budget de l’étude : 252 641 USD

2022 : Bénin : Final joint decentralised evaluation of the National Integrated School Feeding Programme (PNASI) in Benin (2017 to 2021). Budget de l’étude : 125 230 USD

2022 : Burkina Faso : Evaluation du Plan Stratégique Pays du PAM en au Burkina Faso 2018-2022. Budget de l’étude : 270 000 USD

2022 : Burkina Faso, Mali et Niger. Revue du Projet régional CRIALCES - Réponse à la CRIse ALimentaire au CEntre Sahel. Budget de l’étude : 135 094 USD

Etudes réalisées

2020 : Mauritanie : Etude sur l’amélioration des processus du registre social en Mauritanie. Budget de l’étude : 47 758 USD (PAM)

2019 : Mali : Etude sur les normes et procédures des filets sociaux au Mali. Budget de l’étude : 46 070 USD

2018 : Mauritanie : Utilisation du Registre Social pour le ciblage des interventions de réponse aux chocs en Mauritanie. Budget de l’étude : 63 883 USD

Gestion du processus d’évaluation et de sa qualité
Mobilisation des équipes d’évaluation
Information des équipes: normes, procédures, documentation liée au projet à évaluer…
Contrôle qualité des livrables (rapports de démarrage, rapport provisoire, et rapport final)
Tâches de l’équipe d’évaluation
Développer la méthodologie pour l’évaluation (matrice d’évaluation, questionnaires, échantillonnage…)…)
Collecte de l’information auprès des parties prenantes du programme
Débriefing dans le pays suite à la phase de collecte d’information
Préparation d’un rapport d’évaluation respectant les normes du PAM.

L'ensemble des rapports d'évaluation sont accessibles en ligne sur le site du PAM (http://www.wfp.org/evaluation/evaluation-types/operations-evaluations)

Exemples de rapports récents :

Evaluation de l'Opération Régionale d’urgence (Reg. EMOP) Afrique de l’Ouest 200777 http://documents.wfp.org/stellent/groups/public/documents/reports/wfp285415.pdf?_ga=1.129387471.238062167.1450957913

Evaluation de l'Intervention Prolongée de Secours et de Redressement (IPSR) / 200713 au Tchad : http://documents.wfp.org/stellent/groups/public/documents/reports/wfp285475.pdf?_ga=1.70610131.238062167.1450957913

Evaluation de l'Intervention prolongée de secours et de redressement
(IPSR) 200583 au Niger : http://documents.wfp.org/stellent/groups/public/documents/reports/wfp282976.pdf?_ga=1.37096291.238062167.1450957913

Evaluation du Projet de Développement DEV 200295 de Sao-Tomé
http://documents.wfp.org/stellent/groups/public/documents/reports/wfp282990.pdf?_ga=1.88092504.238062167.145095791

L'étude vise à définir le projet d'affectation d'une enveloppe de 20 M€ des fonds issus du contrat désendettement-développement au développement et à l'amélioration du dispositif de la formation professionnelle, dans les domaines du renforcement des compétences des secteurs agricoles et industriels notamment miniers. Ses objectifs sont :

• l'analyse critique des orientations fixées conjointement entre le Ministère de la formation professionnelle et l'AFD lors de l’identification au vue du contexte, de la politique du gouvernement et des contrainte s de la formation professionnelle en Guinée
• la proposition d'une architecture de l'intervention
• la description des activités sur les trois volets : i) l'amélioration du pilotage de la formation professionnelle ; ii) l'amélioration de l'offre de formation aux métiers de base de l'industrie; iii) l'amélioration de l'offre de formation agricole et rurale
• la définition des moyens humains, matériels et financiers nécessaires
• les étapes à franchir et un chronogramme pour l'intervention.

L'étude menée conjointement pendant trois semaines en Guinée avec une équipe de directeurs du METFPET s'est basée sur :

• des entretiens avec des personnes-ressources au sein du Ministère, des partenaires techniques et financiers (AFD, BAfD, SFI, USAID-Winrock, Unicef, Guinée 44), d'organismes impliqués dans l'insertion des jeunes (SCAD, Guinée 44, CRG-SA); des entreprises minières (AMC, Rio Tinto, CBG, GAC, COBAD) et des acteurs du développement agricole (ministères de l'agriculture et de l'élevage; Fédération des planteurs du Fouta Djalon, Fédération des organisations paysannes de Basse Guinée), au total, 125 personnes
• des visites d'établissements de formation (18 centres de formation professionnelle)
• des recherches documentaires complémentaires (sur place et internet)

Une restitution avec le groupe de référence du ministère et ses partenaires a été organisée sur place et un rapport de faisabilité a été rédigé.

Dans le cadre de la programmation du 11ème FED de l'Union Européenne, menée en dialogue avec le Ministère de l'Economie et des Finances du Sénégal, l’objectif de cette étude est d’identifier les possibilités d'appui et de formuler les stratégies et interventions pour le développement de filières dites porteuses.

Il s’agit d’opérer un choix de filières ayant un potentiel de croissance, d'emploi et de réduction de la pauvreté, à la suite d’un diagnostic préliminaire d’une gamme large de filières possibles (céréales, horticulture, agroalimentaire). Et ensuite de proposer un cadre d’action et une stratégie d’intervention pour un ensemble restreint de filières les plus prometteuses, basés sur une analyse approfondie de leurs caractéristiques d’organisation et de fonctionnement, leurs performances, leurs atouts et contraintes.

L'étude s'est déroulée en quatre phases:

1. Cadrage de l'étude: choix des filières, définition des critères d'analyse et de sélection de la liste restreinte. Remise du rapport préliminaire. Validation par le Comité de pilotage de l'étude
2. Analyse de 15 filières : revue documentaire, entretiens avec les acteurs de chaque filière dans les différentes régions du pays; organisation d'ateliers de validation avec les acteurs de chaque filière. Remise du rapport intermédaire: analyse des filières et de leur potentiel ; proposition de choix de 5 filières prioritaires à appuyer. Validation de la sélection par le Comité de pilotage de l'étude.
3. Analyse approfondie de 5 filières prioritaires (riz, oignon, maïs, lait, banane) et proposition d'un programme d'action et des mesures à mettre en œuvre. Remise du rapport final. Validation par le Comité de pilotage de l'étude
4. Atelier de restitution avec les acteurs des 5 filières et les acteurs institutionnels.

La mission de l'IRAM était de participer à la réalisation de l'étude de faisabilité d'un programme dont l’objectif global est d’améliorer la compétitivité des filières agro-pastorales (lait et pomme de terre) et du secteur privé.

Quatre principaux résultats sont attendus du programme :
(i) Une pacification des relations entre éleveurs transhumants et agro-pasteurs sédentaires à travers une gestion concertée des terroirs et l’intégration économique des filières agricoles et pastorales ;
(ii) Une intensification agricole dans des bas-fonds aménagés et pastorale dans les zones péri- urbaines de Koutiala, Bougouni et Sikasso à travers le soutien à l’enclosure, aux filières aliment-bétail, aux groupements semenciers et aux coopératives de producteurs / éleveurs ; (iii) Le développement des entreprises agro-alimentaires (TPE et petites entreprises en phase 1, et PME/PMI en phase 2) et des marchés dans les centres urbains et au niveau sous régional à travers l’émergence d’une ingénierie de conseil public et privée, le soutien aux innovations techniques (dans les procédés et pratiques) et économiques et le développement des capacités des interprofessions
(iv) Le développement de nouveaux services publics afin de soutenir un partenariat public-privé en faveur des filières agro-pastorales et du secteur privé.

Les services fournis par l'IRAM (1H/mois) ont été :

• prise de connaissance documentaire des dynamiques de filières en Afrique de l'Ouest et en particulier dans la Région de Sikasso sur les filières pomme de terre, lait, viande, mangue et produits secs (mangue, cajou, atieke, niebe etc.)
• étude des filières dans la région de Sikasso : rencontres et visites des organisations de producteurs et des transformateurs, et autres acteurs des filières lait, viande, mangue, pomme de terre et produits secs.
• réalisation conjointe de la stratégie du future programme identifiée avec l'équipe chargée de l'étude.
• réalisation conjointe du budget du programme sur 4 ans.
• rencontres de synthèse avec le maitre d'œuvre Lux Development et le maitre d'ouvrage la DDC.
• écritures des rapports provisoires et définitifs des chapitres ou des parties lièes au secteur privé, à l'organisation des filières et des producteurs / transformateurs : contexte économique, diagnostic et enjeux des filières pomme de terre et lait, description de l’approche pour le secteur privé et le développement des marchés, conjuguer la dynamique du secteur privé aux intérêts des petits producteurs, dispositif de conseil aux producteurs.

Dans le cadre de la FISONG 2013 sur l’éducation et la formation professionnelle, l'AfD a souhaité réaliser une étude de Capitalisation des actions de formation-insertion des jeunes conduites par des Organisations Non Gouvernementales.

La finalité de la capitalisation est de contribuer à alimenter les échanges, les débats et la réflexion entre acteurs engagés dans la formation par alternance et l’insertion des jeunes.

Son enjeu est de contribuer à définir les modes d’intervention dans ce domaine par les
ONG mais également par les autres intervenants (coopérations bi et multilatérales, coopération décentralisée, autres acteurs non étatiques).

L'étude se déroule en 3 étapes déclinées comme suit:
- Analyse documentaire sur les questions de formation et d’emploi dans les pays du Sud, tant en milieu urbain qu’en milieu rural, et sur les différents continents; Entretiens et visites de terrain Europe: personnes-ressources intervenant dans le domaine de la formation et de l’insertion des jeunes (praticiens et bailleurs de fonds, chercheurs et universitaires, personnes mobilisés dans les réseaux
et plateformes;
- Étude de terrains au Sud: Afrique de l'Ouest (Côte d'Ivoire, Mali, Sénégal), Afrique Centrale, Afrique de l'Est, Maghreb, Amérique Latine, Asie. Visites de dispositifs, entretiens individuels et collectifs, focus groupes et ateliers, ateliers finaux de restitution pays.
- Synthèse et restitution de l'étude.

La mission de capitalisation est pilotée par le comité de pilotage mis en place par l’AfD et réunissant les représentants de l’AfD et des ONG

Le programme Crédit aux Jeunes Artisans (CRED’ART) a été mis en place en mars 2008 par un partenariat tripartite ADA (Appui au Développement Autonome), Confédération des Institutions Financières (CIF) et Faîtière des Caisses Populaires du Burkina Faso (FCPB) avec l’objectif d’apporter aux jeunes artisans sortant des écoles et centres de formation professionnelle une solution pour démarrer leur activité dans de bonnes conditions et ainsi s’insérer dans le tissu économique burkinabé. La phase expérimentale qui s’est achevée en mai 2009 a permis de tester le produit à un niveau certes limité (76 crédits ont été accordés dans les caisses de Sig Noghin et de Song Taaba) mais suffisant pour tirer les enseignements nécessaires à l’amélioration du dispositif. Ainsi en 2011, à partir du bilan de l’expérimentation réalisé en août 2009, une phase d’implantation a commencé dans 6 caisses . Elle s’adressait cette fois aussi bien aux jeunes issus des écoles de formation professionnelle formelles qu’à ceux provenant de l’apprentissage traditionnel informel. Ces jeunes devaient avoir une expérience pratique d’au moins une année. Le programme cette fois prenait en compte le financement des projets en démarrage et le renforcement des micro-entreprises.
A partir de mai 2012, pour renforcer le dispositif et ainsi toucher plus de jeunes, les promoteurs du programme ont décidé de mettre en place un nouveau mécanisme composé d’une Unité de coordination (Unité Administrative CRED’ART) et une force de vente composée de 6 agents commerciaux basés dans les caisses. C’est cette formule qui est en vigueur actuellement

La mission réalisée du 13 au 24 octobre 2013 au Burkina Faso a permis de :
• dresser le bilan de la phase d’implantation du programme CRED’ART et d’analyser les modalités opérationnelles et les résultats du programme pour identifier les axes de renforcement nécessaires,
• faire des recommandations sur la stratégie globale du CRED’ART en vue de sa pérennisation et dans ce cadre, d’appuyer la formulation de nouvelles orientations stratégiques permettant de définir des nouveaux objectifs/résultats à atteindre à partir de 2014

Objet de l’évaluation : Approche Résilience aux crises alimentaires de l’EU telle que décrite dans les Orientations déclinées dans la Communication (2012) 586 de l’EU, ainsi que les résolutions du conseil européenne le plan d’action résilience qui ont suivi.
Les éléments principaux de l’approche de l’EU recouvrent
• Nouvelles modalités de travail entre les services de la coopération européenne.
• Adaptation des instruments de cooperation
• Stratégies et programmes s’appuyant sur une analyse des risques et des vulnérabilités, ainsi que des politiques et capacités à traiter des causes de la vulnérabilité à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.
• Coordination et complémentarité avec les autres acteurs impliqués dans la poursuite de ces mêmes objectifs
• Renforcement de l’appropriation nationale.
Instruments concernés : Fond de Développement Européen, Lignes Thématiques sécurité alimentaire, Facilité alimentaire, Décisions ECHO, Fond Fiduciaire Européen d’Urgence pour l’Afrique.
Couverture géographique: Sahel et Corne de l’Afrique
Critères d’Evaluation mobilisés : Pertinence, Efficacité, Efficience, Durabilité, Impact.

Nature des services fournis :
• Préparation d’un rapport méthodologique
• Conduite d’entretien au niveau global
• Préparation d’un rapport documentaire
• Conduite de visites pays (6 dont 3 dirigées par Leturque)
• Préparation d’un rapport de synthèse.
• Restitutions des produits intermédiaires et finaux auprès du comité de pilotage de l’évaluation.

Objectifs globaux et spécifiques assignés à la prestation

L’objectif général de la mission est d’appuyer la mise en place et le développement des activités de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation afin de faciliter la mise en oeuvre de l’ECOWAP/PDDAA.

L’objectif spécifique de la mission est de renforcer les capacités techniques du Département de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources en Eau (DAERE) de la Commission de la CEDEAO dans la mise en oeuvre du Programme Régional d’Investissement (PRI) de l’ECOWAP.

Résultats attendus de la prestation

• R1 : Les conditions de mise en place de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation sont réunies à travers l’installation effective des mécanismes institutionnels de pilotage, d’arbitrage, de mise en oeuvre et de suivi-évaluation de l’ECOWAP.
• R2 : Le mécanisme financier est finalisé et fonctionne ; plus précisément : une unité chargée de la gestion du fonds régional est mise en place au sein du BIDC ; les procédures du fonds sont codifiées ; les responsabilités respectives de la BIDC et de l’Agence régionale sont précisées.
• R3 : Les programmes régionaux sont mis en oeuvre, à partir de la conception par les task force de programme opérationnels et bancables.
• R4 : La politique régionale de stockage est définie et la réserve régionale de sécurité est fonctionnelle.
• R5 : Les appuis relatifs aux différents besoins d’accompagnement complémentaires sollicités par la CEDEAO, dans le domaine des task force non couverts par les précédents résultats et plus largement dans la formulation de projets régionaux, la conduite d’étude et l’appui à des conférences ou séminaires, sont délivrés.

Formulation de procédures de fonctionnement de l'Agence Régionale pur l'Agriculture et l'Alimentation au sein du DAERE, ainsi que des instances de gouvernance associées.

Réalisation d'une étude de faisabilité pour une Réserve Alimentaire Regionale dans la zone CEDEAO. La proposition formulée a été aceptée en conseil des ministres en Septembre 2012.

Formulation de trois propositions de programmes régionaux, faisant suite à des processus de capitalisation sur leurs champs respectifs.

* Instruments d'intensification agricole,
* Dispositif de régulation des marchés alimentaires,
* Instruments de filets de sécurité sociaux.

L'ensemble de ces produits a été réalisé en consultation avec les principales parties prenantes dans la région, et en étroite collaboration avec le Hub Rural et le DAERE.

Le projet RSSP (Rice Sector Support Project) a été mis en œuvre à la suite de deux précédents projets d’appui à la filière riz au Ghana financés par l’AFD. Le projet RSSP vise à appuyer le développement de la filière riz dans quatre régions du Ghana : la région Nord, la région Upper-East, la région Upper West et la région Volta.
L’objectif du projet est de contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la sécurité alimentaire au nord du Ghana, tout en améliorant les capacités institutionnelles des principaux acteurs de la chaine de valeur riz. Le projet poursuit plusieurs objectifs complémentaires :
- Développer la production rizicole et appuyer la filière riz au nord du Ghana (aménageme0tn des bas-fonds, facilitation de l’accès au crédit pour les acteurs de la filière, et recherche
- Continuer à améliorer l’organisation nationale du secteur en appuyant l’interprofession riz (GRIB : Ghana Rice Inter-Professional Body)
- Mettre en œuvre des activités de recherche adaptée pour déterminer les systèmes de cultures les plus adaptés aux conditions naturelles du nord du Ghana et à la situation économique et sociale des agriculteurs de cette région
- Renforcer les capacités de gestion et d’amélioration technologique des acteurs de la filière riz sur les aspects transformation, qualité et commercialisation
- renforcer les capacités des agents de l’Etat ghanéen impliqués dans la mise en œuvre du projet

L’objectif de cette mission est l’évaluation à mi-parcours du projet RSSP pour formuler des recommandations opérationnelles pour améliorer la mise en œuvre des activités.

- Collecte de données secondaires, revue du cadre logique, de la stratégie d’intervention, de la méthodologie en place, de la mise en œuvre des activités et des premiers résultats obtenus
- Réunions et consultation avec les équipes du projet au niveau national, régional et dans un échantillon de districts
- Visites de terrain sur un échantillon de villages et de bas-fonds : rencontres avec les institutions financières, les acteurs de la recherche, les agriculteurs, les transformatrices, les ONG et les autres acteurs impliqués dans le projet ou dans la filière.
- Analyse des opportunités de marché et de la capacité pour les projet et les acteurs de la filière de saisir ces opportunités
- Présentation des résultats de l’évaluation et des recommandation, prise en compte des commentaires de l’équipe du projet à Tamale et des principaux acteurs à Accra (AFD, MOFA, DCS, GRIB…)
- Élaboration du rapport provisoire et du rapport définitif

Le Projet d’Appui aux Irrigants et aux Services aux Irrigants ASIrri est une initiative conjointe de partenaires OP et ONG du développement du Nord et du Sud, AVSF, CEDAC, CUDES, CROSE, Faranfasi so, FONHADI, GRET et IRAM. L’IRAM est le chef de file. Le projet est financé par la FISONG eau agricole de l'AFD.

L’objectif spécifique du projet est d’élaborer, tester et favoriser la pérennisation des modes d’accompagnement et de prestation de services aux irrigants en Haïti, Cambodge, Mali, en profitant des différences d’expériences entre site pour maximiser les échanges et le co-apprentissage, et la capitalisation.

Ainsi dans trois contextes différents le projet a conduit trois processus d'innovations institutionnelles permettant la mise en place ou le renforcement de centres de services à destination des organisations d'irrigants. Au Mali un centre de prestation de services CPS a été renforcé pour diversifier ses services vers les organisations d'irrigants. Au Cambodge un Irrigation service center ISC a été mis en place selon un modèle institutionnel unique au Cambodge. En Haïti c'est une confédération d'organisations d'irrigants (CUDES) qui a été renforcée pour mutualiser des services technico-économiques et de plaidoyer. Chaque composante terrain avait sa gestion propre: Cambodge: GRET et CEDAC, Haïti: AVSF, CROSE, CUDES et FONHADI, Mali: IRAM et Faranfasi so.

Ces innovations ont été capitalisées grâce à une composante transversale gérée par l'IRAM

L'IRAM a assuré les responsabilités suivantes:

Au titre de la composante transversale gérée par IRAM (305 k€):
- Chef de fil du groupement et coordination générale: organisation des comités de pilotage, du rapporting, des relations avec le bailleur, animation / coordination du groupement.
- Responsable de la composante capitalisation du projet: animation du processus de capitalisation, organisation de l'atelier final, responsable de l'élaboration des produits de capitalisation. Les produits suivants ont été élaborés: 3 vidéos pays (8 à 9 min par vidéo), un CD-ROM en ligne regroupant l'ensemble des produits de capitalisation et rapports du projets, des manuels méthodologiques pour chacun des pays, une publication dans le cadre de la collection Traverse.
- Réalisation et accompagnement de deux missions d'échanges transversales au Mali et au Cambodge entre les 3 équipes du projet.
- Réalisation de trois missions d'appui à la capitalisation au Mali, Cambodge et Haïti.

Au titre de la composante Mali gérée par IRAM (230 K€):
- Responsable avec la fédération Faranfasi so de la composante Mali du projet.
- Appui méthodologique, programmatique et suivi évaluation auprès de Faranfasi so par la réalisation de 3 missions annuelles d'appui.

L'objectif général du projet est l'amélioration de l'approvisionnement en lait local des centres urbains en zone sahélienne, au profit des petits éleveurs périurbains.
L'objectif spécifique est l'appui à la collecte, au contrôle de la qualité et à la commercialisation du lait local en périphérie de Niamey, par un dispositif innovant de centres de collecte multiservices, contrôlés par les éleveurs locaux.
Les bénéficiaires directs sont : (i) Les organisations coopératives d'éleveurs - producteurs, ainsi que les éleveurs livrant aux centres de collecte, (ii) Les femmes impliquées dans la filière (iii) les acheteurs (industrie, laiteries) et (iv) les consommateurs de Niamey
Résultat attendu 1 : 1000 familles bénéficient de la part des centres de collecte d'un appui / conseil technico-économique à la production et à la commercialisation et d'un accès aux intrants
Résultat attendu 2 : deux centres de collecte de lait sont fonctionnels (viabilité technique, économique et financière, sociale, juridico institutionnelle) ;
Résultat attendu 3 : un dialogue interprofessionnel favorise l'organisation de la filière lait pour répondre aux attentes des unités de transformation;
Résultat attendu 4 : une capitalisation et des échanges sous-régionaux contribuent à renforcer les filières lait locales.
Le projet se déroule sur 3 années. Il s'insère dans un projet (APROLAN, financement de la coopération technique belge) couvrant l'ensemble de la filière, ce qui permettra à la fois des synergies d'action et une mise en oeuvre plus efficiente (ressources humaines et locaux partagés).

Financement AFD, CFSI

L'IRAM réalise deux missions de suivi annuelles et assure un suivi à distance.
L'expertise est mobilisée prioritairement sur l'approche filière et sur le dispositif de suivi, évaluation, capitalisation du projet.

Le projet s'organise autour de trois composantes :

1. Opérations de recherche-action de mise en place de filières paysannes pilotes de Jatropha dans le département du Zou et dans le cercle de Koutiala Ces actions ont couvert l’accompagnement de 2200 exploitations pour la plantation de Jatropha en cultures associées et agroforesterie, la mise en place de 3 huileries et enfin l'utilisation de cette huile de Jatropha par les services énergétiques locaux et l'électrification rurale. Des actions transversales ont été menées pour l’organisation de la filière (structuration des producteurs, accès au financement, développement de la valeur ajoutée) et l’intégration des enjeux genre (mobilisation des femmes aux différentes étapes de la filières, appui aux activités de valorisation des sous-produits de transformation par les femmes, prise en compte des besoins énergétiques des femmes) et environnement (gestion durable de la fertilité des sols et lutte contre l’érosion via l’agroforesterie paysanne à base de Jatropha). Dans le cadre des actions pilotes, un effort spécifique a été porté sur le suivi-évaluation des résultats et effets, ainsi qu’à la capitalisation des expériences des différents sites pilotes. Cette capitalisation s’est notamment traduite par la diffusion d’une technique innovante d’adaptation des moteurs gasoils pour les moulins villageois pour le fonctionnement à l’huile végétale et à l’établissement d’une norme nationale au Mali définissant les critères de qualité pour l’huile végétale utilisée comme carburant.

2. Construction et animation d'un réseau d’échange d’expériences avec les porteurs de projet auxquels sont associés des instituts de recherche, afin de construire et diffuser, à l'échelle de l'Afrique de l'Ouest, des référentiels techniques, socioéconomiques et méthodologiques sur les filières paysannes Jatropha

http://www.jatroref.org/

3. Renforcer les capacités des pouvoirs publics nationaux et régionaux en charge du développement et de la régulation du secteur des agrocarburants, par l'apport d'analyses, de références, d'outils et d'espaces de concertation pour favoriser une meilleure prise en compte des enjeux des agrocarburants en filière paysanne dans la définition des politiques publiques en termes d’agriculture, d’accès à l’énergie et d’adaptation au changement climatique.

Mots-clés

Gestion de projets de développement rural, dispositif de suivi-évaluation, chaînes de valeur, services financiers ruraux, infrastructures rurales, environnement, changement climatique, genre et engagement des jeunes et des femmes, diffusion de modèles, pratiques et produits agricoles innovants.

Le projet JATROREF est mené par le consortium IRAM-GERES

Sur la composante 1 : l'IRAM participe à la conduite stratégique du projet, au suivi opérationnel et fournit de l'expertise technique sur différentes thématiques :

• conseil agronomique et gestion de l'innovation en milieu paysan ;
• conseil pour la structuration de la filière (organisation des producteurs, entrepreneuriat rural, cadres de concertation, contractualisation entre acteurs) ;
• conseil relatif au financement de la filière, lien avec les IMF et établissements bancaires ;
• mise en place et conduite du dispositif de suivi-évaluation, dont un SIG ;
• mise en place et conduite d'un plan de capitalisation pluriannuel.

Sur les composantes 2 et 3, l'IRAM assure la maîtrise d'ouvrage. L'IRAM fournit :

• une équipe de coordination et d'animation du réseau : coordination d'une équipe de points focaux nationaux, fonctionnement d'une plateforme Internet, organisation d'études thématiques de dimensions nationale et sous-régionale, organisation d'ateliers annuels ;
• de l'expertise technique sur différentes thématiques agronomiques et socio-économiques : encadrement de la recherche-action, production de documents de référence (synthèses, notes techniques) et de supports pédagogiques sur la base des retours d’expérience du terrain.
• de l’expertise pour le dialogue politique sur les thématiques de l’accès à l’énergie en zone rurale et la prise en compte des expériences et spécificités des filières paysannes pour le développement des agrocarburants.

Le budget effectivement mis en œuvre au cours du projet JATROREF s'élève à 5.600.000 € dont 1.400.000 € cofinancés FFEM.

Afin d'assainir et professionnaliser le secteur de la microfinance, un guide méthodologique du contrôle interne a été rédigé et déployé. La diffusion des guides s'inscrit dans un mouvement plus général tendant vers l'assainissement et la professionnalisation du secteur de la microfinance.

250 institutions de microfinance de 8 pays de l'UEMOA (ou SFD) ont été sélectionnées afin de bénéficier de l'effort de déploiement du guide. Ces institutions reflètent la diversité du secteur en intégrant depuis les plus grands réseaux (CMS, Kafo Jiginew, FECECAM...) jusqu'aux mutuelles d'épargne et de crédit isolées.

Deux agents de déploiement ont été recrutés et formés par pays, ceux-ci ayant la responsabilité de former des « points focaux ». ces derniers, employés des IMF, ont pour responsabilité de diagnostiquer la situation du contrôle interne dans leur organisation, et d'entreprendre des mesures pour l'amélioration.

Afin d'appuyer les acteurs dans la réalisation des diagnostics, un système d'information d'auto évaluation a été développé et mis en ligne. Toutes les SFD partenaires ont ensuite fait l'objet de visite afin de s'assurer de l'atteinte des objectifs d'amélioration définis. Un système de trophée récompense les institutions ayant réalisé les efforts les plus significatifs.

• Conception des outils, identification des agents de déploiement et formation
• Identification des points focaux et formation
• Evaluation du niveau du contrôle interne dans les institutions, réalisation des plans d'actions
• Diffusion des guides au sein des SFD
• Contrôle de la qualité du déploiement : missions au Bénin, Côte d'Ivoire, Mali, Sénégal, Togo.

Les programmes « Bonne gouvernance » mis en œuvre par la GIZ s’alignent sur la Déclaration politique de décentralisation et de développement local du Gouvernement mauritanien et sur le plan d’action 2011-2015 de la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) qui considèrent que « Les ressources humaines constituent le facteur déterminant dans la réussite de la réforme de décentralisation » et plus globalement de son impact sur la réduction de la pauvreté et prévoient la mise en place d’« un programme global de formation, d’encadrement des élus, et du personnel des collectivités territoriales».

Le déficit constaté en matière de formation initiale et continue des agents communaux et des élus locaux, malgré les efforts de l’État et des Partenaires en la matière, souligne la nécessité de mettre en place des dispositifs de formation à l’échelle nationale adaptée tant aux élus qu’aux personnels communaux.

Objectif du projet

Mise en œuvre de la composante 2 “Formation initiale et continue en décentralisation ” du programme “Bonne gouvernance”.

L’objectif est de renforcer les capacités des élus locaux (maires, conseillers locaux etc.) et du personnel communal (inspecteurs administratifs et fiscaux, employés) par des formations dans le secteur de la décentralisation afin de leur permettre à augmenter la participation politique et pour assurer un meilleur déroulement des services au niveau local.

Le programme de formation est pris en charge par un financement de l'Union Européenne (UE). Les bénéficiaires sont 1000 élus et employés communaux des 100 communes partenaires du Programme National Intégré d’Appui à la Décentralisation, au Développement Local et à l’Emploi (PNIDDLE).

Services et personnel fournis par le consortium :

• Conception, coordination, implémentation et suivi du projet, gestion financière, gestion du personnel
• Mise à disposition du personnel long terme et courte terme, et d’experts pour le backstopping

Experts :

• Expert international long terme pour la gestion, la conception, mise en œuvre et le suivi-évaluation (72 homme-mois), Jaouhar Labidi
• 2 experts régionaux, Hassan Chafik (24 hm) et Hosni Bezzaouia (48 hm) et 2 experts nationaux : Doussou Dicko jusqu’au 31.03.2016 remplacée par Ahmed Salem Mohammed El Hacen (69 hm) et Ines Mahjoubi (34 hm) pour la formation et les autres activités de la composante,
• Experts court terme : internationaux (11,7 homme-mois) Gillet, Bonnet, Demante, Busacker
  • nationaux (48,8 homme-mois) Ali, Coulibaly, Niang, Kader, Ainina
  • régionaux (24 homme-mois) Ba, Toumi, Bouazzaoui, Kaci, Aziki

Résultats

• Elaboration de la stratégie nationale 2012-2016 de renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation
• Elaboration d’un plan de formation global pour le personnel communal et d’un plan de formation pour les élus
• Appui à la mise en œuvre des plans de formation (environ 10.000 jours formées)
• Établissement de réseaux d'intervenants mauritaniens avec les programmes de renforcement des capacités en Afrique de l'ouest
• Appui au système de M & E de DGCT en termes de suivi de la stratégie de formation (module, référentiels, formations, formés (www.compdec.org)
• Formation des formateurs dans le domaine de la décentralisation (conception et mise en œuvre du système de formation) et appui à la gestion du pool de formateurs
• Conception de le création d’un centre de formation (continue) du personnel 
• Élaboration et mise en œuvre d’un système de suivi et gestion des ressources humaines/formateurs
• Capitalisation les bonnes pratiques

Accompagnement de :

- processus de mise en réseau des mutuelles de la FONGS (préparation de l'assemblée générale constitutive et du dossier d'agrément)

- capitalisation du FAIR ainsi que, plus généralement, la réflexion de la FONGS en matière de financement rural.

Etat des lieux des travaux engagés par la FONGS sur diagnostic des mutuelles d'épargne et de crédit et construction de la stratégie de mise en réseau

Planification financière : projections 2011-2015 ; plan de financement et prévisions de trésorerie

Révision des stratégies et des procédures de mise en réseau

Elaboration d'une synthèse, d'un plan d'affaires en version de travail et d'un plan d'actions pour la poursuite du processus

Restitution aux instances de la FONGS

L’objectif global de l’étude de faisabilité du projet AFD du programme d’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest doit permettre de redéfinir l’approche de prévention et de gestion des crises alimentaires.

L’objectif spécifique 1 est d’intervenir en appui à la CEDEAO, en sa qualité de leader des processus d’intégration et des politiques sectorielles régionales ;
L’objectif spécifique 2 est de renforcer les dispositifs de prévention et de gestion des crises en travaillant sur un (ou des) espace sous régional d’intégration des économies agricoles et alimentaires, associant un groupe de pays sahéliens et un groupe de pays côtiers;
L’objectif spécifique 3 est de diriger l’appui institutionnel vers la production de résultats opérationnels tant en terme de dispositifs d’information et d’aide à la décision qu’en terme de dispositifs de réponse aux crises.

L’étude de faisabilité a impliqué la réalisation de cinq types de travaux :
- Des recommandations hiérarchisées et opérationnelles et des propositions de scénarii d’évolution des appuis adaptés au contexte du programme ;
- Une définition des activités qui seront financées par sous composantes (année par année) et les modalités de mise en oeuvre ;
- L’analyse proprement dite dressant le constat et apportant des éléments de réponses aux grands objectifs et aux principales questions posées par l’étude ;
- Des conclusions qui feront apparaître les points forts et points faibles du programme proposé ;
- Des enseignements axés sur une mise en perspective des conclusions avec les orientations futures de l’AFD.

La Conférence internationale sur le financement de la politique régionale, tenue à Abuja les 11 et 12 novembre 2009, a marqué une étape importante suite à l'accélération du processus d'opérationnalisation de la politique agricole régionale de la Communauté Economique des Etats d'Afrique de l'Ouest (ECOWAP/PDDAA). Les enjeux de l'année 2010 sont de mettre en oeuvre les orientations, décisions et engagements de cette Conférence. Il s'agit en particulier de préciser et finaliser les Plans d'opération.

A ce titre l'objectif général du projet était de contribuer à la définition des plans d'investissement pour la période 2010-2015, au niveau régional.

L'objectif spécifique 1 était de préparer les plans d'investissements pour l'opérationnalisation des programmes mobilisateurs régionaux ;

L'objectifs spécifique 2 était l'élaboration et l'adoption des instruments régionaux de politique publique ;

L'objectif spécifique 3 était la finalisation des dispositifs institutionnels.

Le groupement a réalisé les prestations correspondant à l'atteinte de ces trois objectifs spécifiques :

La préparation des plans d'investissements a consisté en : (i) la traduction des programmes mobilisateurs en terme d'activité et d'actions ; (ii) la logique d'intervention pour chaque composantes ; (iii) Un « costing » détaillé des activités ;

Trois types d' instruments régionaux ont été développés : (i) appuis à l'intensification durable ; (ii) la régulation des marchés de produits agricoles au travers de politiques aux frontières et de stockages, (iii) l'accès à l'alimentation par la mise en oeuvre de filets de sécurité pour les populations les plus vulnérables.
L'IRAM a participé à la conception du troisième type d'instruments et à préparé une note de synthèse des trois instruments à l'attention des décideurs publics.

S'agissant de l'objectif spécifique 3, le groupement a préparé une proposition de mécanisme de suivi-évaluation. Il a par ailleurs appuyé la Commission de la CEDEAO dans la finalisation des documents soumis au Conseil des Ministres de la CEDEAO relatifs au dispositif institutionnel de pilotage, de mise en oeuvre, de financement et de suivi-évaluation de l'ECOWAP / PDDAA.

L’objectif général assigné à l’étude était d’évaluer la contribution des choix stratégiques de la SNV à la réalisation de la sécurité et de la souveraineté alimentaire.

L’objectif spécifique 1 était d’ Identifier les questions clés dans le domaine de la sécurité alimentaire pour les acteurs vulnérables en Afrique de l’Ouest ;
L’objectif spécifique 2 était de définir une typologie des zones géographiques fondée sur les chaînes de valeur et les critères socioéconomiques et agro-écologiques ;
L’objectif spécifique 3 était d’ évaluer par zone géographique les enjeux en terme de sécurité alimentaire pour les acteurs vulnérables ;
L’objectif spécifique 4 était d’ analyser comment les appuis de la SNV contribuent à la sécurité et à la souveraineté alimentaire, au niveau national et régional ;
L’objectif spécifique 5 était de déterminer comment les choix de filières et les stratégies de la SNV affectent les différents acteurs et groupes socioprofessionnels sur le plan de la sécurité alimentaire, en prenant en compte la dimension genre ;
L’objectif spécifique 6 était de repérer les stratégies des ménages et des communautés ainsi que les politiques des gouvernements et des donateurs qui sécurisent l’accès à l’alimentation et nécessitent un soutien de la SNV.

L’étude a été structurée en plusieurs phases :

- Sélection par le comité de pilotage des filières et des pays retenus pour les investigations approfondies : le tableau ci-dessous présente l’ensemble des chaînes de valeur prise en compte par SNV dans les différents pays. Les produits et les pays qui ont été retenus pour éclairer l’analyse sont le coton, l’élevage, le karité, les produits forestiers. Les pays retenus sont le Bénin, le Burkina-Faso, le Cameroun, et le Niger.
- Revue documentaire, collecte et analyse des données statistiques ;
- Entretiens dans les pays auprès des responsables et des équipes dans les différents bureaux SNV, auprès des clients de la SNV et au niveau des personnes ressources dans les différents pays et au niveau régional : institutions en charge de la sécurité alimentaire et/ou de la promotion des chaînes de valeur. L’équipe a mis à profit la réunion d’étape de Bamako pour compléter les investigations au Mali, pays non retenu dans le choix initial.
- Mise en débat des résultats au fur et à mesure de l’avancée des travaux : réunion d’étape à Bamako (24 mars 2009), restitution à mi parcours à Cotonou (8-9 avril 2009) et atelier de restitution finale à Ouagadougou (13-14 mai 2009). Cette étape a permis de débattre des recommandations et des scénarios d’évolution possibles pour les interventions de la SNV.
- Rédaction du rapport final.

Mission d’étude des dynamiques d’acteurs dans trois pays et animation d’un atelier de 40 professionnels

La SNV, Organisation Néerlandaise de Développement s’est fixée pour mission, par le biais du renforcement de capacités des organisations locales de contribuer de manière durable à la réduction de la pauvreté. L’un des deux piliers de sa stratégie touche le développement économique rural (Production, Income and Employment ou PIE), et pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la SNV a choisi dans quatre pays de cibler le secteur coton. Dans ce sens, un Knowledge Network Cotton de la SNV s’intéresse aux questions transversales propres au secteur cotonnier.

Le développement et le partage des connaissances au sein des équipes SNV, et entre la SNV et ses partenaires du secteur est un mandat du Knowledge Network Cotton.

Dans ce cadre, la SNV a demandé à l’Iram de réaliser une mission de capitalisation des informations pertinentes pour mettre à jour et approfondir les fondements de sa stratégie ‘coton’ en Afrique de l’Ouest et du Centre. Il s’agit notamment de procéder à une relecture des constats, hypothèses et axes d’intervention, sur la base des nouveaux éléments du contexte, avec l’appui d’un regard extérieur.
L’étude se propose d’analyser les dynamiques et les changements en cours dans les bassins cotonniers du Bénin, Burkina Faso et Mali, avec un regard élargi à la sous-région

Première partie de la mission : Etude prospective du contexte.
Au-delà du constat de la crise, l’étude bibliographique et webographique s’attachent à passer en revue les différents paramètres qui influencent la santé économique des filières cotonnières en Afrique de l’Ouest et du Centre.
Elle analyse leur évolution avec une perspective historique et propose de repérer les tendances plausibles d’évolution de ces paramètres : prix des engrais, prix des produits pétroliers, évolution des cours mondiaux du coton et des prix aux producteurs africains de coton.

Deuxième partie de la mission : Etude des dynamiques d’acteurs dans trois pays et animation d’un atelier de 40 professionnels.
- Conduite d’une série d’entretien auprès d’acteurs clefs de la filière coton au Bénin, au Mali et au Burkina Faso (organisations de producteurs, sociétés cotonnières, interprofession, ministères concernés, banques agricoles et systèmes financiers décentralisés des zones cotonnières, bailleurs de fonds…)
- Animation d’un atelier de 40 professionnels à Bobo Dioulasso, sur la thématique des enjeux actuels des filières coton nationales, de l’impact de la crise en cours pour les différences catégories d’acteurs et des perspectives plausibles au regard des scénarios d’avenir
- Rédaction d’un rapport final de mission

L’évaluation de la stratégie pays de la Commission européenne (CE) pour le Sénégal fait partie du programme d’évaluation pour 2008 tel qu’approuvé par le Commissaire des Relations Extérieures et celui du Développement. Elle fait partie du contrat cadre EVA 2007/geo-acp.

L’objectif principal de l’évaluation est d’analyser les coopérations de la Commission européenne et de l’Espagne avec le Sénégal pour la période 1996-2008 afin de faire ressortir les effets des programmes de coopération et de rendre compte de la gestion des fonds alloués en vue de présenter des recommandations détaillées et opérationnelles.
Les résultats de cette évaluation doivent servir à :

1.à fournir aux services concernés de la CE et de l’Espagne ainsi qu’au grand public une appréciation globale et indépendante de leurs coopérations passée et présente avec le Sénégal et de leurs impacts,
2.à tirer les principaux enseignements de cette coopération en vue d’améliorer les stratégies et programmes actuels et futurs de la Commission européenne et de l’Espagne en insistant sur leur complémentarité et leurs synergies.

Sont analysés :
-La pertinence, la cohérence et la complémentarité des stratégies de coopération successives de la CE et de l’Espagne pour la période 1996-2008 ;
-La correspondance entre les programmations et la mise en œuvre pour la même période ;
-La mise en œuvre des coopérations communautaire et espagnole ;
-La complémentarité et les synergies entre les deux coopérations ;
-Les domaines de coopération prioritaires : les secteurs de la bonne gouvernance, des transports routiers et du développement rural/sécurité alimentaire, les secteurs sociaux (santé), l’eau et l’assainissement, le cadre macro-économique, les financements sur lignes budgétaires en relation avec la place de la société civile.
-Les secteurs transversaux et les priorités transversales des deux coopérations au Sénégal, et plus particulièrement : (i) l’environnement ; (ii) les questions de genre ; (iii) les droits de l'homme et la prévention des conflits ; (iv) la prise en compte des questions VIH/SIDA.

4 phases :

(1) phase de structuration : reconstruction de la logique d’intervention et identification des questions d’évaluation. Consultation base de données et collecte de la documentation. Production du rapport de démarrage.

(2) phase documentaire :
-Finalisation des indicateurs et méthodes pour l’analyse des données
-Collecte d’informations supplémentaires
-Mission exploratoire
-Analyse et diagnostic des programmes de coopération
-Elaboration des hypothèses de travail pour la phase de terrain

(3) phase de terrain :
-Mission de terrain.
-Préparation d’une présentation des faits et constats et premières conclusions pour les groupes de référence

(4) phase de synthèse :
-Confirmation des constats, Jugement et formulation des conclusions, Ebauche de recommandations
-Rédaction dur rapport final
-Elaboration d’une présentation power point

Et une cinquième phase de rétroaction et diffusion :
-Séminaire
-Rapport final

Equipe composée de 1 chef de mission, 4 experts internationaux, 2 experts nationaux, 1 assistante de recherches.

L'étude sectorielle qualitative pour le secteur agricole en vue du sommet de Copenhague fait partie intégrante du projet Négociation Climat pour Toute l'Afrique Réussie (NECTAR) de l'Institut de l'Énergie et de l'Environnement de la Francophonie (IEPF). Ce projet vise à placer la question du développement durable au coeur de la négociation climat sur le régime post-2012, à travers notamment six études sectorielles (bâtiment et urbanisme, agriculture, eau et assainissement, énergie, transport, forêt).
L'étude réalisée par l'IRAM visait à:

- Dresser un portrait des impacts des changements climatiques dans le secteur en Afrique ;
- Proposer des priorités d'action concrètes de développement durable ;
- Analyser comment ces priorités peuvent être promues et prises en compte dans le régime climat post-2012.

Les informations et analyses ainsi produites devaient ainsi constituer une base documentaire solide sur laquelle les négociateurs africains pourraient s'appuyer. Le résultat attendu était donc un renforcement des capacités des négociateurs dans chacun des six secteurs mentionnés.

L'étude sectorielle agricole se présente en 3 parties :

- La partie 1 donne quelques clés de compréhension des dynamiques démographiques et économiques du continent, en s'appuyant sur une courte analyse historique, de façon à mettre en perspective la situation actuelle. Elle décrit ensuite la diversité des agricultures qui demandent chacune des solutions spécifiques à des situations particulières. Enfin, cette partie propose une analyse de trois des principaux défis qui se posent aujourd'hui à l'agriculture africaine : l'accroissement des besoins alimentaires globaux ; la création d'emplois productifs dans le secteur rural ; et enfin, la compétitivité de l'agriculture africaine.

- La partie 2 présente dans un premier temps la contribution de l'Afrique aux changements climatiques en termes d'émission de gaz à effet de serre (GES) afin de voir dans quelle mesure l'Afrique peut contribuer à l'effort international de réduction des émissions de GES.
Une synthèse des changements attendus par grandes régions, bien que la prospective en ce domaine reste très aléatoire, donne ensuite une idée du type de changements à attendre pour les grandes régions.
Enfin, elle présente en détail le processus de négociation en cours, et les principaux enjeux et défis de la conférence de Copenhague de décembre 2009 (COP15), en insistant en particulier sur les enjeux liés à l'agriculture et ce que l'Afrique peut espérer de ces négociations.

- La partie 3 présente, compte tenu des incertitudes des scénarios climatiques au niveau sous-régional, les effets attendus des changements climatiques sur les différents systèmes agraires africains. Elle dresse ensuite un tableau des stratégies d'adaptation qui peuvent être développées dans chacun des systèmes agraires afin de faire face aux effets attendus. Enfin, elle propose un certain nombre d'actions phares pour l'atténuation, l'adaptation et le développement agricole, dans un objectif global de sécurité alimentaire, de développement économique et social, et de préservation de l'environnement.

La construction des barrages constitue une composante clé des stratégies de développement basées sur la maîtrise de l'eau et les infrastructures hydrauliques, particulièrement dans des pays faisant face aux incertitudes pluviométriques comme les pays sahéliens de l'Afrique occidentale.

Historiquement, les gouvernements en Afrique de l'Ouest n'ont pas optimisé la conception et la gestion des barrages afin de réduire au minimum les impacts négatifs sur les populations locales et de maximiser les opportunités de développement pour les populations affectées.

Pour contribuer au débat sur le partage équitable des bénéfices autour des réservoirs de barrage en Afrique de l'Ouest, le consortium IIED/UICN met en oeuvre le projet régional «Utilisation multiple des réservoirs de barrage et partage équitable des bénéfices autour des barrages » avec l'appui financier de la Fondation Howard Buffett dans le cadre du « Global Water Initiative (GWI) » en Afrique de l'Ouest.

Dans la phase initiale (octobre 2009-février 2011), le projet régional du consortium IIED/UICN-PACO a lancé un processus d'apprentissage autour de six (6) barrages en Afrique de l'Ouest (deux au Sénégal, un au Mali et trois au Burkina Faso). Ces processus ont consisté en une étude de référence concernant l'expérience de recasement et le partage des bénéfices dans les processus de mise en oeuvre des barrages, ainsi qu'une évaluation des opportunités de développement offertes suite à leur construction, et la manière dont elles sont gérées. Un atelier local suivi d'un atelier national ont permis d'écouter les points de vue des acteurs locaux et nationaux et de commenter le contenu des études.

Le mandat de l'IRAM a été de réaliser, en étroite collaboration avec UICN/IIED, une synthèse analytique de l'expérience du partage des bénéfices autour des six (6) réservoirs de barrage qui ont fait l'objet d'un état des lieux au cours de l'année 2009-2010. A partir des études de cas, les points communs et les points de divergence ont été analysés afin de capitaliser les leçons apprises pour la gestion des ouvrages actuels et la construction de barrages futurs.

La mission de l'IRAM s'est déroulée selon les étapes suivantes :

1. Cadrage de l'étude avec UICN/IIED ;
2. Lecture des études disponibles ;
3. Proposition d'une structure détaillée du document avec identification de thèmes prioritaires ;
4. Rédaction d'une synthèse pour chaque étude selon la structure adoptée et validation par les auteurs ;
5. Rédaction de la synthèse analytique globale ;
6. Validation par UICN/IIED.