L’évaluation était commanditée par le Forum des organisations issues des migrations (FORIM - plateforme française), et elle répondait à la volonté du FORIM d’assurer une information objective sur la bonne utilisation des fonds mis en œuvre sur le programme financé par le Ministère français des affaires étrangères mais aussi de mieux connaitre les partenariats engendrés et tirer les leçons des interventions réalisées. Autrement dit, l’évaluation devait répondre à un triple objectif :
- Un objectif de redevabilité : permettre de tirer un bilan quantitatif du programme en analysant l’utilisation des fonds octroyés par le MAEDI,
- Un objectif plus qualitatif : analyser, de manière fine, la réalité des partenariats développés par les Organisations de solidarité issues de Migrations (OSIM) en France et dans les pays d’origines des migrants (équilibres/déséquilibres entre les partenaires, motivations diverses, perceptions du partenariat par chacun, diversité des partenariats, évolutions…), les effets de ces partenariats sur les projets de développement local cofinancés par le Programme, ainsi que les effets du programme (dans ses différents volets : appels à projets, renforcement des capacités…) sur ces partenariats.
- Sur ces 2 volets, élaborer des propositions pour l’avenir afin d’apporter des améliorations au dispositif du programme d'appui aux OSIM (PRA/OSIM), avec un focus particulier sur son rôle de facilitateur/ incitateur de partenariats.

Les travaux réalisés dans le cadre de l'évaluation ont été de différentes natures :
1. Un travail technique, descriptif, de recueil de données sur les partenariats « multi-acteurs » des OSIM en France et dans les pays d’origine :
- une revue bibliographique a été effectuée d'une part, avec l'analyse des documents de projets, celle des documents de capitalisation produits par le FORIM, rapport de mission, etc…
- Ensuite des échanges ont été organisés, dans le cadre d'ateliers de groupe et d'entretiens individuels, avec des organisations issues de migrations, ainsi qu'avec leurs opérateurs d'appui, en France.
- Enfin, un recueil de données et des échanges ont eu lieu sur le terrain : au Mali (mission d'un expert sur place), à Madagascar et en Tunisie (en mobilisant des experts locaux partenaires).
2. sur la base de ce recueil de données, un travail analytique d’appréciation, de production du jugement évaluatif sur la nature des partenariats, le renforcement des compétences des OSIM.
3. enfin, un travail stratégique, prospectif, avec de la production de recommandations de différents ordres (stratégiques et opérationnelles) à destination du FORIM, de ses membres et de ses partenaires.

Ce travail s'est terminé par la production d'un rapport d'évaluation, intégrant les recommandations produites et discutées avec le FORIM et ses partenaires.

Jeune parc créé en 2001 et comprenant de nombreux habitants dans une Zone Support (ZS) située à sa périphérie, le Parc national du Limpopo (PNL) est emblématique de l’approche du développement des aires protégées mise en œuvre au cours des années 2000, visant non seulement à concilier conservation et développement économique, mais également à enclencher une dynamique de développement à partir de la protection et de la gestion durable et concertée des écosystèmes.

L’AFD intervient à partir de 2007 avec une subvention de 11 millions EUR pour appuyer la mise en œuvre du Plan de gestion et de développement du PNL et atteindre les trois objectifs spécifiques suivants :

1. Restaurer et préserver la biodiversité du PNL (1,7 millions EUR) : appui à la mise en œuvre des programmes « tourisme », « protection de la biodiversité », « recherche et suivi écologique », et « gestion écologique » ;

2. Améliorer les moyens de subsistance et le niveau de vie des habitants de la ZS du PNL (8 millions EUR) : i) appui à la planification et à la gestion participative de la ZS; et ii) développement des infrastructures routières.

3. Renforcer les capacités administratives du PNL (0,7 millions EUR) : couverture des coûts opérationnels du PNL pendant les deux premières années du projet ; renforcement des capacités du staff du PNL et renforcement de la coordination entre bailleurs.

Outre l’importance des enjeux, c’est en raison de ce caractère emblématique que l’AFD a souhaité réaliser une évaluation ex-post du PNL. A travers la réalisation d’une double évaluation, écrite et filmée, l’AFD vise un public plus large et entend aborder l’analyse évaluative sous des angles différents.

Tout d'abord, conformément aux objectifs d’amélioration de l’AFD en matière d’efficacité de l’aide, de redevabilité et de transparence, elle doit fournir un jugement rétrospectif, motivé et indépendant sur le financement de l'AFD . Deuxièmement, l’évaluation vise la production et l’échange de connaissances, afin de favoriser la mise en débat des résultats, la sensibilisation aux défis spécifiques des projets intégrés d’aires protégées et l’apprentissage opérationnel des équipes de l’AFD et de leurs partenaires

L’évaluation a fait face à trois principaux défis méthodologiques :

1. Evaluer le financement de l’AFD à l’intérieur du programme multi-bailleurs plus large qui a soutenu la mise en place et le développement du Parc National du Limpopo

2. Réaliser de façon concomitante et cohérente une évaluation écrite et filmée

3. Répondre aux exigences de redevabilité sur ce projet tout en tirant des leçons plus larges pour l’apprentissage sur l’appui aux aires protégées

Les analyses audio-visuelle et écrite ont été conduites en parallèle, par deux équipes coordonnées, au sein du même processus d'évaluation, afin de mettre à profit leur complémentarité.

L’équipe d’évaluation a produit :

- Un rapport écrit en français, anglais et portugais contenant l’analyse évaluative, les recommandations et les leçons tirées de l’évaluation du PNL ;

- un film évaluatif de 52 mn en français, anglais et portugais

- un film de communication de 7 mn en français, anglais et portugais

- un portefeuille de photos.

- un site web, créé à partir des documents écrits et filmé, qui permet d’avoir une vision globale des résultats de l’évaluation.

Les recommandations de l’évaluation ont été discutées au cours d’ateliers spécifiques, un avec l’AFD à Paris, l’autre avec l’équipe du PNL au Mozambique.

La stratégie de services aux agriculteurs à Madagascar promeut l’accès à une offre de services de prestataires, à travers un mécanisme d’intermédiation entre producteurs et prestataires (ONG, projets, privés) combinant les outils d'expression de la demande – les Centres de Services Agricoles (CSA) - et les outils de financement – les Fonds Régionaux de Développement Agricole (FRDA). Dans ce cadre, le FRDA alloue des subventions à l'échelle d'une région pour permettre aux différents types de bénéficiaires (EAF, OPB, Organisations Professionnelles Régionales, IMF) d’accéder à des services de formations et d'études, et des subventions pour l'accès aux équipements et petites infrastructures agricoles. Les FRDA présentent la particularité d'être des organismes à gestion paritaire : Organisations professionnelles agricoles, collectivités territoriales, services techniques déconcentrés et secteur privé.
Les 5 FRDA évalués ont été mis en place entre 2009 et 2011 avec l'appui de l'Union Européenne (2 FRDA appuyés par FERT et l'organisation paysanne FIFATA et 3 FRDA appuyés par AFDI et l'organisation paysanne Réseau SOA), et une phase de consolidation a été mise en place pour la période 2013 - 2015. Les objectifs de cette seconde phase étaient d'accroitre le nombre de bénéficiaires, d'améliorer les procédures d'octroi (efficacité et efficience), de renforcer les mécanismes de gouvernance et de renforcer les capacités de toutes les parties prenantes.

L'IRAM a réalisé l'évaluation externe finale de cette phase de consolidation menée par FERT et AFDI. Les objectifs de l’évaluation étaient de conduire :
- d’une part, une évaluation succincte pour chacun des FRDA à travers l’analyse de l’atteinte des objectifs des projets, leurs avancées par rapport à la phase pilote, et la revue des critères de pertinence, d’efficacité, d’efficience et de pérennité,
- et d’autre part, d’analyser les questions transversales suivantes : la contribution des projets au renforcement des capacités nationales, les capacités des organisations paysannes à élaborer des demandes et suivre l’exécution des service, l’appréciation des effets sur les producteurs, les filières appuyées, les services octroyés et la capacité des FRDA et CROA à animer une dynamique multi-acteurs pour construire une vision du développement pour « leur » territoire et à la traduire en orientations.
La mission a rencontré l'ensemble des parties prenantes concernées par la mise en place et le fonctionnement des FRDA (OPR, STD, IMF, Collectivités territoriales) et rencontré des bénéficiaires à travers la tenue des focus groupes. Un atelier de restitution finale s'est tenu à la Chambre nationale de l'Agriculture en présence des responsables des services agricoles du Ministère de l'Agriculture, des opérateurs d'appui, des représentants nationaux des organisations paysannes et du bailleur. Un rapport d'évaluation a été produit pour chacun des 5 FRDA, ainsi qu'un rapport transversal.

La commande a été organisée en deux prestations successives dans le cadre d'un même contrat.

1. ETUDE DE PREFAISABILITE (12/2015 à 05/2016)

Après 3 Programmes de Renforcement des Capacités Commerciales successifs mis en œuvre entre 2005 et 2016 visant au développement des exportations à travers l’appui aux entreprises d’exportation et le secteur du tourisme, l’objectif de cette étude de préfaisabilité était d’explorer l’intérêt et les possibilités de concevoir un 4ème projet (PRCC4), afin de consolider et pérenniser les acquis des phases précédentes, à la faveur d’un retour en 2014 à la normalisation institutionnelle.

L'objectif attendu de ce futur projet était le renforcement des capacités d’appui aux exportateurs, l’organisation des filières et la qualité des produits. Au plan opérationnel, ce nouveau PRCC contribuerait ainsi à doter le pays d’un dispositif pérenne d’appui à l’exportation (composante 1) et pourrait être complété par un appui spécifique à quelques filières agroalimentaires d’exportation, porteuses de signe de qualité et d’une image pays significative (composante 2). En outre, une interrogation transversale portait sur l’intérêt éventuel d’apporter des appuis à l’amélioration de la qualité des produits, que ce soit en matière de renforcement technique, d’équipement ou institutionnel.

Il était donc demandé de conduire :

- Un diagnostic exhaustif comportant un état des lieux des politiques nationales en matière de commercialisation et d'appui à l'exportaiton, d'une revue actualisée desprojets d'appui en la matière, une analyse institutionnelle du secteur (institutions pubiques et privées), et enfin l'analyse des contraintes et des attentes des entreprises tournées vers l'exportation.

- De mener une analyse évaluative des résultats du PRCC 3, et en particulier la composante Capexport d'appui aux entreprises (guichet de financement pour leur particpation à des salons internationaux, l'accès à des formations, bénéficier d'accompagnements individualisés, etc.) et la composante International Trade Board of Madagascar (organisation privée spécialisée dans l'intelligence et le lobbying économique).

- Sur cette base, il était demandé de construire une palette de scénarios techniques et institutionnels pour les deux composantes envisageables dans le cadre d'un futur projet et à soumettre aux parties prenantes malgaches concernées (organisations patronales, ministère du commerce et directions techniques des autres ministères concernées, bailleurs).

2. ETUDE DE FAISABILITE (11/2016 à 01/2017)

A la suite de la première phase, l'étude de faisabilité a eu pour objectif d’approfondir la faisabilité de l’option retenue par les partenaires malgaches, publics et privés pour la mise en place d’une agence de promotion des exportations, sous statut d'Association à Reconnaissance d'Utilité Publique (cadre juridique ARUP, contenu technique, analyse du plan d'affaire, etc.). L’étude devait également préciser les objectifs, contenus et modalités d’un appui sectoriel à la filière biologique, ainsi que les articulations technique et financière avec la future agence, dans une logique d'opération pilote.

Enfin, l'étude devait préciser les modalités de la contribution financière de l’AFD à la mise en œuvre du futur projet d'appui à la mise en place de l'agence et d'appui au secteur de l'agriculture biologique.

1. ETUDE DE PREFAISABILITE (12/2015 à 05/2016)

Afin de traiter la demande conformément aux termes de référence, l’étude a mené plus près d’une centaine d’entretiens auprès (i) des cadres et responsables des différents Ministères concernées (Ministère du Commerce, Ministère de l’Industrie et du secteur Privé, Ministère de l’Agriculture, principalement), (ii) des grandes organisations intermédiaires rassemblant et représentant les entreprises, (iii) les chambres de commerce, (iv) les entreprises des secteurs de l’agroalimentaire, de l’information et des communications, du tourisme , (v) des projets et les principaux bailleurs œuvrant en matière d’appui à la commercialisation (UE, BM, PUD, GIZ).

Après l’ébauche et l’approfondissement de plusieurs scenarios conduits de façon concertée avec les différentes parties prenantes, ces travaux ont donné lieu à une présentation publique le 6 avril 2016 présidée par le Ministre du Commerce.

Le rapport de préfaisabilité a été structuré en 5 chapitres présentant (i) le cadre de l’étude ; (ii) l’état des lieux du secteur des exportations ; (iii) l’analyse évaluative des composantes Cap Export et ITBM du PRCC3 ; (iv) les différents scenarios pour la mise en place d’un dispositif d’appui et de promotion des exportations (composante 1 d’un éventuel PRCC4) ; (v) les deux options pour une composante 2 du futur projet, l’une portant sur l’appui au secteur agricole bio, l’autre portant sur un appui institutionnel et technique à l’amélioration de la qualité des produits du secteur agroalimentaire.

L’étude de préfaisabilité a donné lieu à une nouvelle commande pour l’instruction d’une étude de faisabilité.

2. ETUDE DE FAISABILITE (11/2016 à 01/2017)

L'étude s'est poursuivie selon l'approche concertée mise en oeuvre lors de la première phase.

Pour la composante 1 Agence de  promotion des exportations à Madagascar : l'étude a précisé les principes juridiques pour la mise en place de l'ARUP avec une attention particulière quant à la place des secteurs privés et publics  (composition de l'association, conseil d'administration, statut, etc.). Sur la base d'un cahier des charges techniques confié à la future agence (appui aux entreprises et intelligence économique), un plan d'affaire a été construit de façon itérative en élaborant 3 scénarios différentiés selon les niveaux de contribution des secteurs publics et privés, de paiement des services par les utilisateurs, des contributions des bailleurs, etc.). En particulier, la mise en place d'un mécanisme de prélèvement au niveau des procédures de dédouanement import/export a été étudiée et discutées avec les différentes parties prenantes.

Pour la composante 2 Appui au secteur de l'agriculture biologique : il a été proposé d'apporter, en lien avec les activités de l'Agence, des appuis aux entreprises à travers 3 composantes : enforcement des capacités techniques, plaidoyer et appui à l’élaboration du cadre politique et réglementaire, construction de réseaux nationaux et internationaux.

L'ensemble des travaux a été présenté le 13 décembre 2016, les conclusions et propositions devant ensuite être validées par les différentes parties prenantes privées et publiques.

Le rapport de faisabilité présente de façon intégrée les deux composantes du futur projet et la proposition du dispositif d’appui financier et technique de l’AFD.

Le projet intitulé l’association Ceffel, acteur professionnel de référence pour le développement de la filière fruits et légumes à Madagascar est un projet construit et mis en œuvre conjointement par Fert et l’association Ceffel (2013-2015). Le Ceffel est une association qui développe des activités de services aux producteurs de fruits et légumes : formation technique, expérimentation, accompagnement conseil aux producteurs et animation d'un service d'information économique sur les légumes.

Le projet a pour objectif de renforcer les compétences et améliorer, en qualité et en quantité, les services rendus par l’association Ceffel. Il vise pour cela à professionnaliser l’association Ceffel en l’accompagnant dans la poursuite et l’amélioration des activités qu’elle met en œuvre pour le développement d’exploitations professionnelles de fruits et légumes et la structuration de la filière horticole.

L'IRAM a fourni deux agro-économistes pour cette évaluation, qui a été conduite selon les critères du CAD de l'OCDE mais aussi dans l'objectif d'identifier les principaux axes de renforcement du Ceffel en vue de son autonomisation.
Les tâches suivantes ont été réalisées:
- revue documentaire
- entretiens avec les parties prenantes à Tananarive et dans les régions Amoron'i Mania et Vakinankaratra (équipe projet, association, producteurs, partenaires…)
- restitution des résultats aux équipes Ceffel et Fert
- Rédaction des rapports provisoires et définitif.

L’Aafex est une association visant à promouvoir les entreprises d’exportation du secteur agricole et agroalimentaire en Afrique. Créée par 11 membres en 2002, elle regroupe aujourd’hui 114 entreprises de 16 pays d’Afrique francophone et anglophone, intégrées à une diversité de filières : céréale, tubercule, produits horticoles frais et transformés, produits de la mer…
Depuis 2008, l’Aafex bénéficie de l’appui de l’AFD, à travers les fonds du Programme de Renforcement des Capacités Commerciales (PRCC). La stratégie de l’association se décline autour de trois axes :
- la promotion commerciale ;
- le renforcement des capacités ;
- la représentation des intérêts des membres dans les instances régionales et internationales.
Les objectifs commerciaux sont poursuivis au travers de l’organisation et de la participation à de nombreuses foires et salons. L’accompagnement des membres passe essentiellement par la mise en œuvre de quatre programmes : le programme qualité (démarche qualité, audits et/ou certification bio, contrôle de la qualité sanitaire des produits) ; le programme de sécurisation des approvisionnements (disponibilité des produits agricoles en quantité et qualité pour les acteurs des filières) ; le programme “African Food Tradition Revisited by Research” (AFTER) (amélioration des produits alimentaires traditionnels africains) ; le programme énergétique.
Douze ans après sa création, l’association est aujourd’hui confrontée à un double défi. L’hétérogénéité de profil des membres, en termes de filières, volumes, ou niveau de maturité ainsi que l’ampleur de la couverture géographique impliquent une grande diversité d’attentes et de besoins, la définition de l’offre de services de l’association est ainsi délicate. Par ailleurs, les activités Aafex restent largement financées par des partenaires extérieures, les cotisations et contributions aux services étant à un niveau critiquement faible.
L’objet de l’étude était de réviser la stratégie de l’association et de la décliner en un plan d’affaire et un plan d’action pluriannuel. La démarche reposait sur une approche participative pour bâtir des scénarii documentés de stratégies opérationnelles et financières, permettant une autonomisation et une pérennisation financière de l’Aafex. Le périmètre de cette redéfinition couvrait les attentes et les besoins des membres, l’offre de services de l’AAFEX, sa structure organisationnelle, sa structure de coût, ses modes de financement, sa stratégie commerciale, de marketing et de communication et enfin sa stratégie de partenariat.

Les experts ont conduit 3 missions pays (Madagascar, Sénégal et Burkina Faso) pour rencontrer les antennes nationales de l’AAFEX afin d’évaluer les appuis apportés par l’association, caractériser les entreprises membres de l’association, leurs besoins d’appui et leurs attentes vis-à-vis de l’association, ainsi que d'identifier les autres dispositifs d’appui aux entreprises existants à l'échelle nationale (Dernier trimestre 2014).

Une mission au siège de l’AAFEX (janvier 2015) a permis de mener un diagnostic interne de l’association.

Ces différentes missions ont conduit à la préparation d’un ensemble de conclusions et de recommandations réunies dans un ensemble de livrables (rapports pays, diagnostic institutionnel, catalogues des services d’appui aux entreprises, politique d’adhésion et de cotisation, panorama des dispositifs d'appui aux entreprises aux échelles nationale et internationale, conception d’un outil de simulation économique, élaboration de scénarios institutionnels, techniques et économiques, etc.). Le scenario retenu par les membres d’AAFEX fera fait l’objet d’un travail d’approfondissement sous forme d’étude de faisabilité et de plan d’action.

Depuis 2013, l'IRAM est lié au bureau des évaluations du PAM par plusieurs contrats cadres qui lui ont permis de conduire des évaluations opérationnelles (évaluations décentralisées) et stratégiques (évaluations centralisées) de l'organisation. L'IRAM joue le rôle de gestionnaire de l'évaluation et mobilise des évaluateurs en faisant appel à une expertise technique interne et/ou externe.

Les évaluations ont deux objectifs : rendre compte des résultats et tirer des enseignements utiles pour l'avenir. Les matrices d’évaluation sont conçues pour couvrir le champ de cinq questions d’évaluation (critères d’évaluation standard du Comité de l’Assistance au Développement de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economiques - OCDE/CAD). Ces critères sont : pertinence, efficacité, efficience, durabilité, impact.

Etudes réalisées

2021 : Mauritanie : Etude sur l’amélioration des processus du registre social en Mauritanie. Budget de l’étude : 141 000 USD (PAM)

2019 : Mali : Etude sur les normes et procédures des filets sociaux au Mali. Budget de l’étude : 46 070 USD

2018 : Mauritanie : Utilisation du Registre Social pour le ciblage des interventions de réponse aux chocs en Mauritanie. Budget de l’étude : 63 883 USD

Programmes évalués depuis 2013 :

2023 : Évaluation de la réponse d'urgence du PAM aux crises prolongées au Sahel et dans d'autres pays d'Afrique de l'Ouest et centrale 2018 – 2023. Budget de l’étude : 740 000 USD

2022 : Burkina Faso, Mali et Niger. Revue du Projet régional CRIALCES - Réponse à la CRIse ALimentaire au CEntre Sahel. Budget de l’étude : 135 094 USD

2022 : Burkina Faso : Evaluation du Plan Stratégique Pays du PAM en au Burkina Faso 2018-2022. Budget de l’étude : 270 000 USD

2022 : Bénin : Final joint decentralised evaluation of the National Integrated School Feeding Programme (PNASI) in Benin (2017 to 2021). Budget de l’étude : 125 230 USD

2021 : République Centrafricaine : Evaluation du Plan Stratégique Pays du PAM en République Centrafricaine. Budget de l’étude : 252 641 USD

2021 : Mauritanie : Évaluation du plan stratégique de pays du Programme Alimentaire Mondial en Mauritanie 2019-2022. Budget de l’étude : 239 897 USD

2021 : Ghana : Evaluation of Enhanced Nutrition and Value Chains Project in Ghana from 2016 to 2021. Budget de l’étude : 159 662 USD

2020 : Mozambique : Republic of Mozambique: An evaluation of WFP’ S Country Strategic Plan (2017-2021). Budget de l’étude : 244 242 USD

2020 : Sri Lanka : Evaluation Addressing Climate Change Impacts on Marginalized Agricultural Communities Living in the Mahaweli River Basin. Budget de l’étude : 107 656 USD

2020 : Mauritanie : Evaluation de la contribution du Programme Alimentaire Mondial au Système de Protection Sociale Adaptative en Mauritanie de 2018 à 2020. Budget de l’étude : 134 103 USD

2019 : Mauritanie : Evaluation du processus de paiement African Risk Capacity 2017-2018 en Mauritanie. Budget de l’étude : 55 425 USD

2019 : Myanmar : WFP’s relief food and cash assistance for conflict-affected people in Kachin and northern Shan. Budget de l’étude : 127 000 USD

2019 : Cameroun : Évaluation de la Stratégie Pays Cameroun du programme Alimentaire Mondial (2018- mi 2019). Budget de l’étude : 253 872 USD

2019 : Bénin : Évaluation conjointe à mi-parcours du Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI) au Bénin. Budget de l’étude : 121 213 USD

2018 : Guinée : Programme Pays (environ 55M€ sur 5 ans) - Budget de l’étude : 120 000 USD

2018 : Niger : Intervention prolongée de secours et de redressement (environ 400 M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 152 909 USD

2018 : RCA : Evaluation de la prise en compte de la thématique Genre dans les actions du PAM en RCA - Budget de l’étude : 148 459 USD

2018 : Sénégal : Evaluation de modalités d’appui aux cantines scolaires au Sénégal - Budget de l’étude : 120 197 KUSD

2017: Rwanda: Programme Pays Commun (environ 55M€ sur 5 ans) - Budget de l’étude : 102 971 KUSD

2017-2019 : Rwanda : Evaluation d’impact des achats locaux pour l’approvisionnement de programmes d’alimentation scolaire. - Budget de l’étude : 175 000 USD

2017 : Cote D’ivoire : Intervention prolongée de secours et de redressement (60M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 95 748 KUSD

2016 : Sao Tomé : Programme de développement (environ 5M€ sur 5 ans) 2016 – Budget de l’étude : 82 177 USD

2016 : Tchad - Niger - Cameroun : Intervention d'urgence (environ 90 M€ sur 2 ans) – Budget de l’étude : 171 262 USD

2016: Tchad : Intervention prolongée de secours et de redressement (400M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 141 189 USD

2015 : Ghana : Programme de développement (environ 50M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 116 560 USD

2015 : Tunisie : Programme de développement (environ 1.5 M€ sur 2.5 ans) - Budget de l’étude : 80 791 USD

2015 : Sénégal : Programme Pays (environ 70M€ sur 5 ans) - Budget de l’étude : 110 863 USD

2015 : Côte d'Ivoire : Programme de développement (environ 40 M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 106 614 USD

2015 : Niger : Intervention prolongée de secours et de redressement (environ 900 M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 157 882 USD

2015 : Madagascar : Intervention prolongée de secours et de redressement (28M€ sur 3 ans) – Budget de l’étude : 99 585 USD

2014 : Tchad : Intervention prolongée de secours et de redressement (450M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 154 036 USD

2014 : Burkina : Programme de développement (environ 50M€ sur 3 ans) - Budget de l’étude : 103 842 USD

2014 : Mali : Intervention d’urgence (environ 250M€ sur 1 an) - Budget de l’étude : 147 542 USD

2013: Madagascar : Intervention prolongée de secours et de redressement (50M€ sur 3 ans) – Budget de l’étude : 105 865 USD

• Gestion du processus d’évaluation et de sa qualité
• Mobilisation des équipes d’évaluation
• Information des équipes: normes, procédures, documentation liée au projet à évaluer…
  Contrôle qualité des livrables (rapports de démarrage, rapport provisoire, et rapport final)
• Tâches de l’équipe d’évaluation :
• Développer la méthodologie : matrice d’évaluation, matrice de triangulation, guides d’entretien, échantillonnage, ect
• Enquête en ligne
• Collecte de l’information auprès des parties prenantes du programme
• Enquête ménage
• Débriefing dans le pays suite à la phase de collecte d’information
• Analyse des données qualitatives et quantitatives
• Préparation d’un rapport d’évaluation respectant les normes du PAM.

L'ensemble des rapports d'évaluation sont accessibles en ligne sur le site du PAM (http://www.wfp.org/evaluation/evaluation-types/operations-evaluations)

CONTEXTE : La crise politique qui persiste depuis début 2009 a aggravé le niveau de pauvreté de la population. Cette amplification de la pauvreté a été importante dans plusieurs régions, en particulier dans les zones rurales de la Région d’Analamanga (Hautes Terres). La capitale Antananarivo, ville la plus peuplée de Madagascar avec plus de 2 millions d'habitants, souffre d’un déficit chronique entre l’offre et la demande pour certains produits maraîchers, la volaille traditionnelle, le lait frais, le poisson frais, et le bois énergie. Ce déséquilibre engendre une tension inflationniste sur les prix au détail. En amont, les producteurs ne récupèrent souvent qu’une faible partie de la valeur ajoutée créée par les filières, en raison de multiples contraintes, tandis que leurs conditions de production sont impactées par différents facteurs (baisses de fertilité des sols, morcellement foncier, dificulté d’accès aux services techniques et financiers, etc.). Ces situations aggravent la précarité d'une partie importante des consommateurs et des producteurs agrosylvicoles autour d'Antananarivo. Le Programme d’appui à l’Agrosylviculture autour d’Antananarivo (ASA) a été élaboré pour participer à la résolution de ces problèmes sur une durée de 5 ans et avec un budget de 20M€. Son objectif global est de contribuer durablement à la lutte contre la pauvreté à Madagascar et à la préservation de l’environnement naturel. L’objectif spécifique de ce projet de développement rural vise à améliorer les revenus des producteurs autour d’Antananarivo et l'accès des populations à un marché sécurisé de produits agricoles et de bois énergie.

Trois résultats devront être atteints pour la réalisation de l’objectif spécifique :

R 1. Les producteurs et autres acteurs impliqués des filières agricoles et sylvicoles sont structurés et leur capacité opérationnelle renforcée.

R 2. Les producteurs disposent d’un environnement favorable pour des investissements sécurisés.

R 3. Les productions issues de l’agriculture, de l’élevage, de la pisciculture et de la sylviculture sont améliorées, en quantité et en qualité.

Le programme vise à lever les contraintes majeures tant au niveau de la production qu’au niveau en de l’écoulement des produits. Il s’agit d’appuyer des initiatives spontanées dans les chaînes de valeur agrosylvicoles retenues dans le cadre du programme en raison de leur potentiel de création de valeur ajoutée : le maraîchage, la production de poulet fermier, la filière lait, la pisciculture, l’arboriculture fruitière et le charbon de bois. La stratégie post-projet vise un transfert de responsabilités au niveau des organisations paysannes : les réseaux mis en place ou les représentations paysannes existantes.

Mots-clés Gestion de projet de développement rural, dispositif de suivi-évaluation, chaînes de valeur et transformation, services financiers ruraux, infrastructures, appui aux structuration d’organisations de producteurs et d’éleveurs, foncier, environnement, lutte contre le changement climatique, filière bois-énergie, modèle innovants, genre et engagement des jeunes et des femmes, amélioration de la sécurité nutritionnelle.

La conduite du programme ASA est assurée par la Délégation de l'Union Européenne à Madagascar (DUEM) dans le cadre d’une gestion décentralisée directe. Son opérationnalisation repose sur la mobilisation d’opérateurs à travers des appels à proposition (maraîchage, arboriculture fruitière, poulet fermier, pisciculture, charbon et bois énergie), des subventions directes octroyées au SNGF (production de semences pour les actions de forestation) et le Malagasy Dairy Board (appui à la filière lait), une délégation de subvention à AFD pour la mise en œuvre du volet foncier. La coordination d’ensemble, l’harmonisation des différentes approches, la fourniture d’expertises spécifiques et l’animation d’un certain nombre de fonctions transversales sont dévolues à l’Unité de Coordination de Programme positionnée en appui conseil à la DUEM.

Dans le cadre du contrat UE – consortium IRAM, l’UCP ASA a en particulier les responsabilités suivantes :

• un appui pour l’évaluation des propositions « appuis aux filières » et la sélection des opérateurs ONG
• la bonne coordination des volets filières entre eux et avec le volet foncier
• la sensibilisation et les appuis pour la prise en compte des aspects transversaux (genre, environnement, changement climatique, gouvernance)
• la conception d'un dispositif global de suivi et évaluation des actions, le suivi effectif des actions de terrain, et la mesure, à un niveau global sur l'ensemble de la zone d'intervention, des résultats et impacts générés.
• la diffusion d'innovation sur la filière bois-énergie avec les pratiques de production améliorées de charbon
• l'établissement de la situation de référence dans la zone d'intervention
• la conception et la mise en œuvre d'un plan de communication du programme
• la conduite d’expertises thématiques transversales spécifiques (filière bois-énergie, lait, etc.)
• la préparation des réunions du Comité de pilotage
• la facilitation du suivi  et de la mise en cohérence du programme avec leurs politiques sous sectorielles par les Ministères concernés

Dans le cadre de devis-programmes, l’UCP réalise, les activités suivantes :

• l’appui à la concertation interprofessionnelle dans le secteur bois (stratégie régionale de modernisation de la filière), étude des flux et des prix du bois énergie
• aide à la conception, impression, diffusion documents techniques de formation des paysans et techniciens
• étude sur les distributeurs d’intrants et produits phytopsanitaires pour le bon fonctionnement des filières agricoles accompagnées
• la réhabilitation de pistes (points noirs)
• le renforcement des systèmes d’information sur les marchés pour les différents produits agricoles
• appui à l’amélioration de la qualité des produits (agroécologie)
• appui technique à l’ensemble des opérateurs sur les filières en fonction des besoins

(Montant réglé au 30/11/2019: 1 850 K€)

Total des prestations réalisées au 30/11/2019: 125 H/M

Total AT permanente: 2 238 jours/ Total MC: 513 jours

Les principaux objectifs de l'évaluation sont :
1) Fournir aux services de l'UE, et à un public plus large, une évaluation indépendante et globale de la coopération de l'UE avec Madagascar durant la période 2002-2013.
2) Identifier les leçons clés et, sur cette base, formuler des recommandations afin d'améliorer les programmes actuels et futurs de l'UE à Madagascar.

Etant donné le contexte politique particulier de Madagascar durant une partie de la période évaluée, l'étude accorde une attention particulière à : i) la capacité de réaction de l'UE vis-à-vis de pays dont les dirigeants ne respectent pas les droits de l'homme, les principes démocratiques ou ceux de l'Etat de droit tels que définis dans l'accord UE-ACP ; ii) les atouts et contraintes de la politique de coopération de l'UE dans les contextes où les enjeux de (re)construction de l'Etat et de renforcement de la résilience des sociétés sont particulièrement importants.

L'étude couvre les principaux domaines de coopération entre l'UE et Madagascar : cadre macroéconomique, secteurs sociaux (éducation et santé), transports, développement rural / sécurité alimentaire, intégration régionale, justice / Etat de droit / bonne gouvernance. De manière transversale à ces différents domaines, l'évaluation porte également sur la pertinence de la stratégie et l'efficience de sa mise en œuvre.

L'IRAM a fourni :

- Le chef d'équipe : outre le traitement de deux questions d'évaluation (l'une relative à la stratégie et l'autre aux modalités d'aide), celui-ci a assuré la coordination de toutes les étapes de l'étude : a) rédaction du rapport de démarrage comprenant la formulation des questions d'évaluation, critères de jugement et indicateurs ; b) élaboration du rapport documentaire ; c) préparation de la mission de terrain ; d) rédaction du rapport final.

- L'expert développement rural / sécurité alimentaire : cet expert a traité la question d'évaluation relative à ce secteur lors de chacune des étapes de l'étude ; de plus, étant basé à Madagascar, il a contribué à la préparation de la mission de terrain.

Part ADE: 60%; Part IRAM: 40%

Projet inscrit dans le Programme National BVPI du Ministère de l’Agriculture sur un financement AFD de 15 M€ (2006 – 2012) dans les Régions Vakinankaratra et Amoron’i Mania (Hauts Plateaux) et les régions Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana (Sud-Est), sa finalité est d'améliorer durablement les revenus des populations dans les bassins versants intégrant les périmètres irrigués tout en préservant les ressources naturelles.
Les 3 objectifs spécifiques portent sur (i) le développement de la production agricole, par la promotion de techniques adaptées, de l'intensification rizicole sur les zones où l'irrigation est maîtrisée (SRI, SRA, semences améliorées) et de la diversification des productions (maraichage, petit élevage, pisciculture, apiculture) ; (ii) la protection de l'environnement dans les bassins versants, en donnant la priorité aux techniques permettant de conjuguer production et protection (notamment agroécologiques : semis sous couvert, agroforesterie, compost, reboisement) ; (iii) le renforcement des capacités, avec pour objectifs de transférer progressivement la maîtrise d'ouvrage des différentes activités à des structures décentralisées (régions, communes, organisations professionnelles et secteur privé) et de renforcer les filières.

L'évaluation externe finale vise à apprécier : « l’atteinte des objectifs et des résultats du projet pour chaque volet et leurs perspectives de durabilité après projet ; la pertinence, la qualité et l’efficacité de l’organisation et du fonctionnement mis en place par le Maître d’œuvre délégué pour répondre aux objectifs fixé, les contraintes qui ont pesé sur les réalisations et la mise en œuvre du projet.
Par ailleurs, les recommandations pour une éventuelle poursuite des activités devaient couvrir les champs suivants : « domaines d’action et types d‘activités devant être consolidés ou pouvant continuer à bénéficier d’un appui ; analyse comparée des problématiques des différentes zones d’intervention du projet en cours et des résultats obtenus par zone ; identification des groupes cibles, partenaires et acteurs potentiels d’une éventuelle nouvelle intervention ; estimation du coût des actions et du montant global d’une éventuelle nouvelle intervention ».

L’évaluation a été réalisée en 4 étapes principales
1. Le cadrage de l’évaluation a permis de conduire : (i) la collecte documentaire et démarrage de la revue bibliographique en France et à Madagascar ; (ii) les entretiens préalables à Antananarivo avec les commanditaires (CNBVPI, AFD), des personnes ressources et certains opérateurs (GSDM, CIRAD, BEST, SDMad, PNF, AVSF) ; la présentation générale du projet par la Cellule Projet BVPI SEHP à Antsirabe ; l’élaboration de la grille d’analyse du projet ;
2. La collecte des données de terrain s’est faite par les experts organisés en 2 binômes pour couvrir les les régions Vakinankaratra et Amoron’i Mania (Hauts Plateaux) d’une part et les régions Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana (Sud Est) d’autre part. Ces travaux ont permis de visiter les sites d’intervention et de rencontrer les bénéficiaires, les différentes parties prenantes (opérateurs, services techniques, ONG, etc.).
3. Sur ces bases, l’équipe d’experts a procédé aux premières analyses évaluatives et les ont soumises à discussion aux différentes parties prenantes, avec notamment une restitution de fin de mission
4. Enfin, l’analyse évaluative et les recommandations ont été finalisés à travers la rédaction des rapports provisoires et finaux.

L'objectif spécifique du SIRSA II est de renforcer la capacité des entités en charge du développement rural et de la sécurité alimentaire à mesurer la transformation du monde rural et de ses systèmes de production. A cet effet, le projet fournit une expertise technique au Ministère de l'Agriculture pour mettre en place un dispositif d'informations efficace et pérenne. Ce dispositif doit être capable de suivre et d'analyser les indicateurs d'impact de la politique agricole nationale et d'apporter ainsi un appui aux prises de décision dans le domaine.

L'intervention prévue est organisée autour de 6 résultats attendus comme suit :
1) la mise en place d'un système permanent d'information régional sur l'ensemble du pays, en vue d'alimenter le dispositif de suivi-évaluation du programme sectoriel agricole (PSA)
2) la conception et le développement au sein du Ministère de l'Agriculture d'un entrepôt de données, pour intéger l'ensemble de l'information liée au secteur agricole
3) la conception et le développement d'un Système Intégré d'Aide à la Décision (DIAD) pour appuyer le suivi du PSA et des politiques sectorielles liées au développement rural
4) la valorisation et la communication des informations, au moyen de formation en analyse décisionnelle à destination des cadres du ministère de l'Agriculture
5) la capitalisation des acquis du projet, afin que le Ministère de l'Agriculture dispose des compétences et méthodes pour exploiter de manière pérenne le dispositif d'information
6) la gestion technique, financière et administrative du projet conformément aux procédures et à la législation en vigueur.

Le consortium fournit un assistant technique permanent et des experts court terme.

L'Iram fournit de l'expertise court terme dans les domaines suivants :
- indicateurs de suivi-évaluation du programme sectoriel agricole.
- les produits du dispositif d'information : outils d'aide à la décision en matière de politique agricole, les supports de communication et d'information.

Elaboration d’un schéma directeur d’aménagement et développement du projet Bassins versants
Périmètres irrigués.
Un schéma directeur constitue un document cadre servant de référence pour la définition et la programmation des actions sur le site. Il vise à donner pertinence et cohérence aux différentes interventions envisagées sur le territoire considéré, sur ses ressources naturelles et sur ses infrastructures. En transcrivant pour le moyen et long terme et de façon harmonisée les objectifs de politique nationale en matière d’aménagement et les perspectives auxquelles adhèrent les acteurs locaux, il sert de base à l’établissement des plans d’action annuels, et en particulier aux contrats plans à passer avec l’Etat. Chaque schéma directeur de zone comprend un schéma directeur Bassins versants et un schéma directeur Périmètres irrigués qui doivent permettre d’exécuter les activités du projet de façon adaptée aux caractéristiques de chaque zone, des périmètres irrigués et des bassins versants qui leur sont associés, et faciliter la coordination et la mise en cohérence des composantes de projet centrées l’une sur l’irrigation, l’autre sur les bassins versants, avec une troisième sur le développement et la diversification de la production agricole et les services aux producteurs.
Le schéma directeur des périmètres irrigués doit :
- décrire le paysage institutionnel dans chaque zone en consolidant les informations et en les actualisant sur le terrain concernant les différentes parties prenantes, leurs rôles, les formes d’implication dans les actions envisagées.
- accompagner les associations d’irrigants et leurs fédérations pour l’identification et la préparation de la vision à long terme de l’état et du fonctionnement des périmètres (adaptation éventuelle du modèle hydraulique, répartition des rôles, mode de financement et recouvrement des frais d’entretien).
- définir des objectifs d’évolution des systèmes de production de façon à sécuriser dans le moyen et long terme l’approvisionnement, la possibilité de choix des cultures, les revenus agricoles et donc la rentabilité des efforts consentis pour l’irrigation.
- appuyer les groupes d’usagers à problématiser les contraintes pour l’accomplissement de ces perspectives, dans une optique d’harmonisation au niveau des zones irriguées à partir d’une même ressource en eau et au niveau de l’ensemble du site d’irrigation.
- identifier les enjeux des négociations sur les rôles et responsabilités respectifs des associations d’usagers des réseaux et associations d’usagers de l’eau, des coopératives, des acteurs privés, de l’Etat et de ses services déconcentrés, des collectivités territoriales (régions, communes).
Le schéma directeur bassins versants (SD-BV) doit :
- décrire le paysage institutionnel dans les versants en consolidant les informations disponibles et en les actualisant sur le terrain pour chaque type d’intervenant, de gestionnaire des espaces de versants, ses rôles et les formes d’implication dans les actions envisagées.
- projeter la mise en place de groupes d’intérêt sur les versants et des organes de gestion des sols liés aux collectivités qui seront formalisés progressivement.
- adopter un zonage associant caractéristiques agro-écologiques et d’occupation humaine, types d’érosion et utilisation des terres à faire évoluer, appréhendant des sous-unités opérationnelles (urgence des problématiques d’érosion…) et leur implication progressive hiérarchisée selon un degré de priorité.
- actualiser l’état des lieux dans les bassins versants sur base cartographique à l’échelle adaptée avec les informations, photos aériennes et données satellitaires disponibles dans les rapports ou auprès des différents services accessibles au public.
- identifier selon les zones les modes de gestion durable des forêts et des pâturages, les technologies en matière d’aménagement et gestion durable des sols, consigner leurs modalités de mise en œuvre sur la base des informations existantes et les actualiser auprès des structures spécialisées et expérimentées sur le territoire national (politique foncière, expériences en gestion des espaces, contrôle des feux, techniques agro-écologiques, de semis direct et d’agroforesterie…).

- Synthèse, validation et mise en forme des diagnostics de situation et problématisation des orientations des schémas directeurs
- Instruction participative et élaboration mise en forme des documents supports des schémas directeurs
- Préparation et animation d'ateliers régionaux et nationaux de restitution
- Rédaction de rapports schéma d’aménagements

Le contexte est lié à l’évolution du cadre réglementaire à travers la loi 2005 mise en œuvre le MAEE qui régit le volontariat. Il est lié, à un niveau plus global, au développement des interdépendances nord sud amenant les sociétés civiles à collaborer, mais également à la diversification des motivations au nord dans un contexte de marché du travail de plus en plus difficile et de baisse des ressources allouées à l’aide.

Les objectifs de l’évaluation est de tirer un bilan des actions et des résultats liés à la mise en œuvre de ce dispositif par les associations d’envoi agréées, dans les pays de la Zone de Solidarité Prioritaire (ZSP). L’évaluation s’est appuyée sur les points de vue des différents acteurs impliqués, associations d’envoi, volontaires, associations partenaires qui demandent les volontaires.

L’évaluation a cherché à apprécier :
• La place occupée par le dispositif par rapport à la coopération gouvernemental
• Les évolutions issues de la loi de 2005
• L’adéquation du dispositif aux nouveaux enjeux

Consultation documentaire

Mobilisation de 4 consultants seniors et de un consultant junior Nord

Mobilisation de 3 consultants seniors à Madagascar, Tchad et Maroc où ont été mené des études de perception du volontariat

Traitement des données statistiques sur les volontaires, effectifs, profils et coûts

Conduite d’enquêtes à Madagascar, Tchad et Maroc sur la base de grille d’entretiens.

Enquête par sondage auprès d’anciens volontaires

Analyse comparative entre les différents dispositifs européens

Rédaction de rapports

L'évaluation porte sur l'action du CIDR dans le domaine de la promotion d'ESOP : 'Entreprises de Services et Organisations de Producteurs'.

Ce programme vise à appuyer l'agriculture familiale en créant localement des entreprises agroalimentaires proposant aux producteurs et à leurs organisations, des services pour la maîtrise de leurs productions et des débouchés stables et rémunérateurs.

Ce programme est mis en oeuvre dans 6 pays africains. Les actions d'expérimentation de la démarche ESOP ont été initiées dans le cadre d'une première convention programme MAE-CIDR, conduite de 1999 à 2002. La deuxième convention de programme mise en oeuvre entre 2003 et 2006 porte sur la création de plate-formes locales de diffusion de la démarche ESOP dans 6 pays (Mali, Burkina, Togo, Bénin, Ethiopie, Madagascar).

Dans un premier temps, l'étude a porté sur l' analyse de la pérennité technique, financière, organisationnelle, institutionnelle des plate-formes dans les différents pays. Au plan transversal, elle a analysé l'efficacité de la mise en place du programme dans sa globalité et le processus de capitalisation mis en place. Enfin, elle a élaboré une série de recommandations techniques et stratégiques concernant la poursuite des projets nationaux et la suite à donner à la convention programme.

Pilotage de l'étude :

- Cadrage, points d'étapes et restitutions finales avec la direction du CIDR, aux ONG françaises et aux bailleurs français, néerlandais et allemands.

Dans les six pays concernés :
- Entretiens avec les principaux acteurs concernés par les programmes : plate-forme locale, équipe projet, entreprises de services ESOP, groupements de producteurs, clients des ESOP, partenaires institutionnels

- Analyse des documents bibliographiques, comptables, etc.

- Visites techniques des entreprises- Synthèse et restitution aux différents partenaires techniques et bailleurs, intervenants externes (formations et ateliers).

Produits livrés :

- Rédaction de rapports pays et d'un rapport transversal (analyse comparée des résultats obtenus par pays, valeur ajoutée de la procédure 'convention de programme')
- restitution CIDR et bailleurs.
- Animation d'un atelier de restitution avec les ONG françaises travaillant sur ce sujet

La mission s'inscrit dans le cadre d'une nouvelle phase de consolidation et institutionnalisation de l'ancien projet CCCP. Ce projet compte en décembre plus de 20 000 membres et gère un encours de crédit de 1.000.000 euros.

L'objectif est de permettre au réseau d'être financièrement viable (d'ici 2007 pour Maputo et d'ici 2009 pour Cabo Delgado) et d'avoir une existence juridique et institutionnelle pour la fin de l'année 2007.La mission a donc visé à élaborer collectivement avec les élus et les salariés un plan d'affaires permettant de définir la stratégie du réseau sur les 5 années à venir.Le travail s'est décomposé en plusieurs étapes :
- Conduite d'un diagnostic avec l'ensemble des acteurs
- Définition de la stratégie pour le réseau marquée par une stratégie de regroupement des associations existantes, une spécialisation des équipes salariées et un repositionnement des élus
- Elaboration des hypothèses et simulations financières
- Discussion et validation de l'ensemble des résultats.

La mission a débouché sur la réaction d'un plan d'affaires qui constituera le document de référence pour l'ensemble des acteurs.

- Conduite d'interviews auprès des caisses de Maputo et de Cabo Delgado
- Travail de diagnostic avec les délégations régionales
- Animation de 2 ateliers avec l'ensemble des acteurs sur le diagnostic et sur la stratégie du réseau
- Elaboration de l'outil de simulation et renseignements des simulations pour les 5 années à venir
- Rencontre avec les partenaires techniques et institutionnels.