PASM : Lancement d'un projet de microfinance en République centrafricaine, comme piste de sortie de crise

Actu de l'Iram

Le Programme de Relance Economique et d’autonomisation des acteurs économiques centrafricains (adopté par le Comité de Gestion du Fonds Bêkou en mars 2015) vise à renforcer les acteurs économiques en général, et ceux de l’économie informelle en particulier. Des objectifs spécifiques ont ainsi été identifiés et structurés en deux composantes :

  • Permettre aux acteurs économiques de créer de la valeur ajoutée, de l'emploi, de la croissance, en les soutenant dans le développement de leurs projets (formations techniques, formations à la gestion d’entreprise, aide au développement des projets et à la création d’entreprise, dotations en outillage, matériaux et équipements, bancarisation et aide à l'obtention de crédits)[1].
  • Assurer la disponibilité des services financiers de base à travers la redynamisation et le renforcement des capacités des principaux acteurs du secteur de la microfinance en RCA (Etablissements de Microfinance, Association professionnelle des EMF, Service de la Microfinance et Comité National de Microfinance).

L’Iram a été retenu par l’AFD pour mettre en œuvre la composante 2 intitulée Projet d’Appui au Renforcement du Secteur de la Microfinance (PASM). L’objectif général du projet est d’appuyer la mise en place des actions nécessaires pour assurer la disponibilité des services financiers de base aux entreprises et à la population centrafricaines par le renforcement des capacités des principaux acteurs du secteur de la microfinance en RCA Ainsi, il s’agit, en appuyant ces acteurs, d’améliorer l’accès aux produits et services de la microfinance en les adaptant aux besoins des populations concernées. Rebâtir le secteur de la microfinance en RCA et le développer doit participer à la relance du développement économique et la création d’emplois, à la sécurisation de l’épargne des ménages et au final à redonner confiance aux populations, à apaiser les tensions entre les communautés et à contribuer au retour volontaire des déplacés et réfugiés.

 

[1] La réalisation de cette première composante a été confiée par le Fonds UE Bêkou à un consortium d’ONG déjà actives sur le terrain : DRC, Mercy Corps et ACTED.

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