Un projet de recherche sur l'orpaillage, l'agriculture et les politiques publiques

Actu de l'Iram

Un projet de recherche associant l’Iram et le laboratoire PRODIG (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et AgroParisTech) a été lancé en 2020 afin de mieux comprendre les impacts du développement de l’orpaillage en Afrique de l’Ouest, en analysant et en illustrant de manière concrète les interactions entre activités minières artisanales en Haute-Guinée et agriculture en Guinée Forestière.

Ce travail se base sur les disciplines de Géographie et d’Agriculture Comparée (étude des systèmes agraires) avec une approche à différents niveaux.

  • À l’échelle des zones minières et des territoires de départ des orpailleurs, il est question d’étudier les répercussions de l’orpaillage sur l’environnement, l’économie locale, la gouvernance des res-sources, l’emploi des jeunes et l’évolution des inégalités.
  • À l’échelle des ménages, cette recherche s’intéresse aux personnes qui s’investissent dans l’orpail-lage, aux activités qu’elles réalisent et aux revenus générés par ces travaux.

Enfin, cette étude porte sur l’évolution probable des activités agricoles et extractives et leurs impacts économiques, sociaux et environnementaux. Quelles réponses les interactions orpaillage-agriculture apportent-elles aux enjeux de développement actuels et à venir ?

Les résultats de cette recherche seront utilisables par différents acteurs guinéens et internationaux : institutions publiques, bailleurs de fonds et acteurs du développement, afin d’adapter leurs activités à ces dynamiques nouvelles et favoriser le développement durable des territoires.

Ce projet de recherche est mené au sein de l’Iram dans le cadre d’un travail de thèse porté par Robin Petit-Roulet, encadré par Géraud Magrin (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - UFR 08 Géographie), Nadège Garambois (AgroParisTech) et François Doligez (Iram). Ce travail bénéficie d’une bourse CIFRE de l’Association nationale de la Recherche et de la Technologie (ANRT) et a obtenu une contribu-tion du Comité technique « Foncier et développement » et de l’Agence française de développement (AFD).

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