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Compte-rendu des journées d'études IRAM.
Après les quelques années d'euphorie qui ont accompagné l'émergence de la microfinance voir, au plan médiatique, sa conversion en phénomène de mode, les journées de l'IRAM s'inscrivent dans une perception nouvelle, marquée par les crises et les faillites d'un certain nombre d'institutions.
La vision linéaire de l'évolution des organismes de microfinance, par étapes successives -de la création à la croissance et à l'institutionnalisation-, a laissé place à l'observation de trajectoires souvent en dent de scie, marquées par des périodes de crises, aux causes souvent multiples.
Dans ce contexte, l'objectif central des journées d'études est double. Il s'agit, dans un premier temps, de comprendre les trajectoires d'un certain nombre d'institutions aux côtés desquelles l'IRAM s'est engagé, d'analyser les périodes de crises qu'elles ont connues et de débattre de leurs différentes causes, souvent imbriquées. Au delà des réponses déjà mises en œuvre (fiabilité des systèmes d'information et de gestion, par exemple), il s'agit donc, dans un deuxième temps, d'identifier les causes "maîtrisables" et leurs solutions potentielles. Notamment, face aux problèmes de maîtrise de la croissance, de "gouvernance" et de viabilité sociale, un certain nombre de propositions, qu'il s'agissait de débattre, étaient esquissées, voir testées sur le terrain, comme la "gestion en commun" dans le cas de la Guinée par exemple.
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